Selon l’étude mondiale de PwC Family Business Survey 2012, les entreprises familiales ont prospéré en 2011. 81% d’entre elles prévoient d’ailleurs une stratégie de croissance ambitieuse au cours des cinq prochaines années. Cependant, elles font face à des défis très spécifiques à leur structure : la recherche de la taille critique, la gestion des talents, et les questions de succession notamment. En outre, elles considèrent généralement que leur gouvernement ne leur apporte pas assez de soutien et de reconnaissance, notamment en termes d’imposition et d’accès au financement. L’étude de PwC compare les situations des différents pays et analyse les enjeux clés des entreprises familiales dans le monde.
Des perspectives de croissance
Deux tiers des entreprises familiales ont déclaré être en croissance en 2011. Cela se traduit notamment par une croissance des des ventes particulièrement forte en Europe de l’Est, en Amérique Latine et au Moyen Orient. Seules 19% des entreprises ont connu une baisse de leurs ventes en 2011, contre 34% en 2010. Grâce à leur flexibilité, leur continuité et leur vision à long terme, les entreprise familiales créent de nombreux emplois et apportent de la stabilité à l’économie.
Les entreprises familiales affirment avoir des valeurs plus affirmées que les autres entreprises, surtout lorsque les affaires se transmettent sur plusieurs générations. 81% d’entre elles affirment ainsi se battre pour retenir leurs employés, même dans les périodes difficiles. Selon Xavier Rollet, avocat associé, spécialiste des entreprises familiales: "l’enquête révèle que les entreprises familiales considèrent qu’elles possèdent un véritable sens de la loyauté et des responsabilités afin de créer des emplois et de retenir leurs employés, même durant les périodes difficiles. Elles sont des acteurs essentiels de l’économie mondiale et jouent un rôle social majeur, même si les gouvernements ne s’en rendent pas toujours compte."
Les entreprises familiales affirment avoir des valeurs plus affirmées que les autres entreprises, surtout lorsque les affaires se transmettent sur plusieurs générations. 81% d’entre elles affirment ainsi se battre pour retenir leurs employés, même dans les périodes difficiles. Selon Xavier Rollet, avocat associé, spécialiste des entreprises familiales: "l’enquête révèle que les entreprises familiales considèrent qu’elles possèdent un véritable sens de la loyauté et des responsabilités afin de créer des emplois et de retenir leurs employés, même durant les périodes difficiles. Elles sont des acteurs essentiels de l’économie mondiale et jouent un rôle social majeur, même si les gouvernements ne s’en rendent pas toujours compte."
Succession et compétences : les principaux défis
L’étude révèle que les problèmes de succession restent des préoccupations fortes, souvent accompagnés de conflits internes, du besoin de motiver les équipes et de recruter du personnel non membre de la famille. 41% des entreprises familiales interrogées souhaitent transmettre l’affaire à la prochaine génération, mais plus d’une entreprise sur deux se dit incertaine quant à la compétence et à l’enthousiasme de celle-ci.
32% des répondants appréhendent la transmission de l’entreprise à la prochaine génération et 9% envisagent la possibilité d’un conflit familial à cette occasion. Néanmoins, seulement la moitié des entreprises familiales possède un pacte d’ actionnaires, et 21% n’ont aucune procédure en place pour gérer les conflits. 64% des entreprises familiales intègrent des membres extérieurs à la famille dans le comité de direction. Cette tendance est très marquée en Asie pacifique (74%), où de nombreuses entreprises familiales sont cotées et donc obligées d’intégrer des membres indépendants.
Le recrutement de personnel qualifié représente ainsi une problématique clé que les entreprises familiales doivent affronter pour se développer: 43% le considèrent comme un enjeu majeur, contre 38% en 2010. Près de 60% affirment qu’attirer les talents représentera un enjeu clé au cours des cinq prochaines années. Si Taiwan, la Suisse, la Finlande, Hong Kong ou encore l’Inde considèrent que les jeunes ont les compétences nécessaires lorsqu’ils intègrent le marché du travail, cette opinion n’est pas partagée par les entreprises de l’Europe de l’Est, du Royaume Uni ou d’Afrique du Sud.
32% des répondants appréhendent la transmission de l’entreprise à la prochaine génération et 9% envisagent la possibilité d’un conflit familial à cette occasion. Néanmoins, seulement la moitié des entreprises familiales possède un pacte d’ actionnaires, et 21% n’ont aucune procédure en place pour gérer les conflits. 64% des entreprises familiales intègrent des membres extérieurs à la famille dans le comité de direction. Cette tendance est très marquée en Asie pacifique (74%), où de nombreuses entreprises familiales sont cotées et donc obligées d’intégrer des membres indépendants.
Le recrutement de personnel qualifié représente ainsi une problématique clé que les entreprises familiales doivent affronter pour se développer: 43% le considèrent comme un enjeu majeur, contre 38% en 2010. Près de 60% affirment qu’attirer les talents représentera un enjeu clé au cours des cinq prochaines années. Si Taiwan, la Suisse, la Finlande, Hong Kong ou encore l’Inde considèrent que les jeunes ont les compétences nécessaires lorsqu’ils intègrent le marché du travail, cette opinion n’est pas partagée par les entreprises de l’Europe de l’Est, du Royaume Uni ou d’Afrique du Sud.
Ouverture à l’international : un enjeu stratégique
67% des entreprises familiales sont présentes à l’international en 2012 et 74% prévoient de l’être d’ici 2017. Les pays les plus susceptibles de connaitre une hausse des exportations sont la Roumanie (77%), la Turquie (64%) et l’Italie (67%). Les entreprises de l’enquête exportent un quart de leurs ventes à l’international actuellement et prévoient que ce chiffre atteindra 30% d’ici cinq ans.
Les entreprises préfèrent rester proches de leur marché local, misant sur une culture forte et des liens historiques, plutôt que de se focaliser sur les territoires aux potentiels de croissance les plus élevés. C’est pourquoi 25% des entreprises prévoient de rester purement nationales et ne prévoient pas d’exporter à l’avenir. Les entreprises familiales ne se sentent pas assez soutenues par leur gouvernement. Malgré leur confiance dans les possibilités de croissance, les entreprises familiales restent inquiètes concernant l’avenir et les conditions de marché. Les questions de régulation et de politique gouvernementale sont un enjeu majeur, notamment en Grèce (64%).
Les entreprises préfèrent rester proches de leur marché local, misant sur une culture forte et des liens historiques, plutôt que de se focaliser sur les territoires aux potentiels de croissance les plus élevés. C’est pourquoi 25% des entreprises prévoient de rester purement nationales et ne prévoient pas d’exporter à l’avenir. Les entreprises familiales ne se sentent pas assez soutenues par leur gouvernement. Malgré leur confiance dans les possibilités de croissance, les entreprises familiales restent inquiètes concernant l’avenir et les conditions de marché. Les questions de régulation et de politique gouvernementale sont un enjeu majeur, notamment en Grèce (64%).
Un manque de reconnaissance
Si les entreprises de Singapour, du Moyen-Orient ou de Turquie considèrent que le gouvernement reconnaît leur importance, la majorité des entreprises familiales est convaincue que leur gouvernement devrait faire davantage pour les aider à prospérer, notamment en termes de taxes et de procédures. Parmi les plus insatisfaites, on trouve les entreprises sud-africaines, françaises, russes, italiennes, américaines et grecques.
Les entreprises familiales souhaitent une réduction des contraintes administratives, un environnement économique plus stable, des taux d’intérêt bas, un marché du travail plus flexible, des primes à l’emploi et à la formation plus poussées, un cadre réglementaire et fiscal plus stable ainsi que des investissements dans les infrastructures.
Selon Xavier Rollet, "64% des entreprises considèrent que la situation économique sera un défi clé dans cinq ans, et la nécessité d’innover revient dans 60% des cas. L’enquête révèle que les entreprises familiales sont peu satisfaites du soutien qu’elles reçoivent du gouvernement, et trouvent que leur contribution et les enjeux qu’elles doivent affronter sont souvent sous-estimés."
Méthodologie : L’étude de PwC se base sur des entretiens qualitatifs réalisés par Kudos Research à Londres auprès de 1952 entreprises dans 28 pays entre le 7 juin et le 18 septembre 2012.
Les entreprises familiales souhaitent une réduction des contraintes administratives, un environnement économique plus stable, des taux d’intérêt bas, un marché du travail plus flexible, des primes à l’emploi et à la formation plus poussées, un cadre réglementaire et fiscal plus stable ainsi que des investissements dans les infrastructures.
Selon Xavier Rollet, "64% des entreprises considèrent que la situation économique sera un défi clé dans cinq ans, et la nécessité d’innover revient dans 60% des cas. L’enquête révèle que les entreprises familiales sont peu satisfaites du soutien qu’elles reçoivent du gouvernement, et trouvent que leur contribution et les enjeux qu’elles doivent affronter sont souvent sous-estimés."
Méthodologie : L’étude de PwC se base sur des entretiens qualitatifs réalisés par Kudos Research à Londres auprès de 1952 entreprises dans 28 pays entre le 7 juin et le 18 septembre 2012.