Depuis le début de l’année, les actions des marchés émergents se distinguent par une surperformance en comparaison de leurs homologues des marchés développés. L’équipe de l’UBP estime que la classe d’actifs bénéficie encore d’un beau potentiel haussier, entre facteurs cycliques favorables à court terme et fondamentaux plutôt robustes. Attention toutefois, une gestion active en termes d’allocation géographique et de sélectivité des titres reste indispensable pour immuniser les portefeuilles contre d’éventuels accès de volatilité.
Catalyseurs favorables
L’indice MSCI Emerging Markets affiche une performance de 0,18% depuis le 31 décembre 2015, contre -2,75% pour le MSCI Developped Markets*. Cette tendance favorable aux actions émergentes s’explique par un mouvement de rattrapage boursier, alors que les actions des marchés développés ont affiché de meilleures performances au cours des dernières années. « Les marchés émergents affichent encore une décote conséquente. Leur réservoir de valeur est lié non seulement à leur faible niveau de valorisation, mais aussi au cours de leurs devises, relativement bas après avoir beaucoup souffert ces dernières années » constate Mathieu Nègre, Responsable Actions Marchés émergents.
Les actions émergentes profitent de catalyseurs favorables à court terme, comme la stabilisation des devises locales face au dollar américain et le rebond des prix des matières premières, auxquels sont dépendants les pays émergents producteurs d’énergie. À ces catalyseurs cycliques s’ajoute l’amélioration des fondamentaux dans bon nombre de pays émergents. « Nous identifions des signes de reprise évidents, comme le redressement des marges bénéficiaires des entreprises depuis six à huit mois. La profitabilité des entreprises des marchés émergents est d’ailleurs meilleure qu’au sein des marchés développés. Il s’agit là d’éléments structurels qui devraient soutenir durablement la progression des actifs boursiers émergents ».
Les actions émergentes profitent de catalyseurs favorables à court terme, comme la stabilisation des devises locales face au dollar américain et le rebond des prix des matières premières, auxquels sont dépendants les pays émergents producteurs d’énergie. À ces catalyseurs cycliques s’ajoute l’amélioration des fondamentaux dans bon nombre de pays émergents. « Nous identifions des signes de reprise évidents, comme le redressement des marges bénéficiaires des entreprises depuis six à huit mois. La profitabilité des entreprises des marchés émergents est d’ailleurs meilleure qu’au sein des marchés développés. Il s’agit là d’éléments structurels qui devraient soutenir durablement la progression des actifs boursiers émergents ».
Une approche d’investissement active « pays par pays », pour éviter tout risque de concentration
Mais attention, en dépit de perspectives plutôt favorables, le renforcement progressif de l’exposition aux actions émergentes au sein des portefeuilles nécessite une gestion active et sélective. Les investisseurs doivent notamment être attentif au risque de concentration, auquel est notamment exposé l’indice de référence MSCI Emerging Markets. « L’indice est probablement trop concentré géographiquement. A 26 %, la pondération des actions chinoise y est trop importante. Or, ce poids risque d’augmenter à terme, puisque les actions de classe A cotées à Shanghai et Shenzhen vont progressivement intégrer l’indice. Les actions chinoises pourraient dès lors représenter 40 %, »remarque Mathieu Nègre.
Une telle concentration peut créer des distorsions et altérer le profil de risque des portefeuilles. C’est pourquoi l’équipe de l’UBP préfère aborder les marchés émergents de façon distinctive, en déployant une approche d’investissement pays par pays. Ainsi, l’équipe apprécie en premier lieu l’Amérique latine et plus particulièrement le Chili et le Mexique, la Pologne, la Turquie et la Russie en Europe de l’est ou encore les Philippines, la Thaïlande et la Malaisie en Asie. « Certains choix peuvent paraître surprenants, comme celui de ne pas citer la Chine parmi nos pays favoris. En fait, nous estimons que l’essentiel du rebond cyclique du pays a déjà eu lieu en début d’année. Les dernières publications sur les exportations chinoises nous incitent à un peu plus de prudence. Qui plus est, notre logique de diversification justifie de ne pas être trop agressif sur la Chine » détaille-t-il.
Concernant l’Amérique latine, dont la dynamique structurelle est moins porteuse qu’en Asie du sud-est, l’équipe juge la tendance cyclique attrayante. Il s’agit de pays dont la composante « demande intérieure » est moins importante pour la croissance qu’en Asie, mais ils se distinguent par des secteurs cycliques plus importants. Ce sont ces secteurs d’activité qui profitent en premier lieu du rebond boursier.
Enfin, l’équipe de l’UBP exprime sa confiance envers les actions russes et turques. « Nous sommes positifs sur la Russie car le rouble a chuté excessivement et est probablement proche d’un point bas. La balance courante et la croissance russe sont en cours de réajustement. Nous pensons qu’à moyen-long terme, l’économie profitera d’une levée progressive des sanctions commerciales internationales à l’égard du pays ». Quant à la Turquie, les facteurs de risque liés à l’instabilité politique nationale et aux attentats sont en grande partie intégrés dans le prix actions. « Ces éléments sont dans les cours actuels, que nous jugeons encore extrêmement bas alors que la situation économique du pays nous semble robuste. S’il n’y avait pas ce ‘bruit’ de fond politique en Turquie, nous serions d’ailleurs bien davantage surpondérés sur les valeurs turques ! » conclut Mathieu Nègre.
Une telle concentration peut créer des distorsions et altérer le profil de risque des portefeuilles. C’est pourquoi l’équipe de l’UBP préfère aborder les marchés émergents de façon distinctive, en déployant une approche d’investissement pays par pays. Ainsi, l’équipe apprécie en premier lieu l’Amérique latine et plus particulièrement le Chili et le Mexique, la Pologne, la Turquie et la Russie en Europe de l’est ou encore les Philippines, la Thaïlande et la Malaisie en Asie. « Certains choix peuvent paraître surprenants, comme celui de ne pas citer la Chine parmi nos pays favoris. En fait, nous estimons que l’essentiel du rebond cyclique du pays a déjà eu lieu en début d’année. Les dernières publications sur les exportations chinoises nous incitent à un peu plus de prudence. Qui plus est, notre logique de diversification justifie de ne pas être trop agressif sur la Chine » détaille-t-il.
Concernant l’Amérique latine, dont la dynamique structurelle est moins porteuse qu’en Asie du sud-est, l’équipe juge la tendance cyclique attrayante. Il s’agit de pays dont la composante « demande intérieure » est moins importante pour la croissance qu’en Asie, mais ils se distinguent par des secteurs cycliques plus importants. Ce sont ces secteurs d’activité qui profitent en premier lieu du rebond boursier.
Enfin, l’équipe de l’UBP exprime sa confiance envers les actions russes et turques. « Nous sommes positifs sur la Russie car le rouble a chuté excessivement et est probablement proche d’un point bas. La balance courante et la croissance russe sont en cours de réajustement. Nous pensons qu’à moyen-long terme, l’économie profitera d’une levée progressive des sanctions commerciales internationales à l’égard du pays ». Quant à la Turquie, les facteurs de risque liés à l’instabilité politique nationale et aux attentats sont en grande partie intégrés dans le prix actions. « Ces éléments sont dans les cours actuels, que nous jugeons encore extrêmement bas alors que la situation économique du pays nous semble robuste. S’il n’y avait pas ce ‘bruit’ de fond politique en Turquie, nous serions d’ailleurs bien davantage surpondérés sur les valeurs turques ! » conclut Mathieu Nègre.