Hier, la Banque Centrale Européenne a précisé qu’elle envisageait élargir ses programmes de rachats d’actifs et accroître la taille de son bilan. L’annonce d’une politique encore plus accommodante, à l’image de celle de de la Banque du Japon, devrait soutenir le rebond des marchés actions.
Mario Draghi a travaillé sa sémantique pour conserver la confiance des investisseurs
Malgré une consolidation boursière, aujourd’hui, l’orientation des marchés boursiers devrait rester positive. Alors que, globalement, les résultats d’entreprises ont servi de catalyseur au rebond des actifs risqués ces dernières semaines, les annonces récentes des banques centrales sont de nature à rassurer les investisseurs. Il y a quelques jours, la banque du Japon (BoJ) a assoupli encore davantage sa politique monétaire, avec l’expansion de son bilan.
L’accélération des mesures de relance de l’économie nippone a été grandement saluée par la Bourse de Tokyo qui a gagné 2,3 % au cours des cinq dernières séances. Aux-Etats-Unis, si la Réserve fédérale a confirmé la fin de son programme de rachats d’actifs, après quatre années de stimulation monétaire, la banque centrale s’est autorisée une marge de manœuvre nécessaire pour conserver des taux bas sur une période prolongée. La première hausse des taux pourrait intervenir plutôt au deuxième semestre 2015, pour ne pas pénaliser la reprise américaine.
De son côté, la Banque Centrale Européenne a délivré un nouveau message volontariste, hier, au terme de son comité mensuel de politique monétaire. En effet, Mario Draghi a, une fois de plus, travaillé sa sémantique pour conserver la confiance des investisseurs. Le gouverneur de la banque centrale a précisé que l’institution« préparait de nouvelles mesures au cas où elles s’avéreraient nécessaires », avec en filigrane une expansion du bilan de la BCE, via l’élargissement des rachats d’actifs. La BCE a mis en place des programmes d’achats d’ABS et de covered bonds depuis le mois dernier, désormais elle envisage ouvertement d’acquérir des obligations d’entreprises, et même, de la dette souveraine. La zone euro se dirige donc vers un « quantitative easing » de plus en plus proche de celui qui a été mené par la Reserve Fédérale, aux Etats-Unis, consacré aux emprunts d’Etat.
L’accélération des mesures de relance de l’économie nippone a été grandement saluée par la Bourse de Tokyo qui a gagné 2,3 % au cours des cinq dernières séances. Aux-Etats-Unis, si la Réserve fédérale a confirmé la fin de son programme de rachats d’actifs, après quatre années de stimulation monétaire, la banque centrale s’est autorisée une marge de manœuvre nécessaire pour conserver des taux bas sur une période prolongée. La première hausse des taux pourrait intervenir plutôt au deuxième semestre 2015, pour ne pas pénaliser la reprise américaine.
De son côté, la Banque Centrale Européenne a délivré un nouveau message volontariste, hier, au terme de son comité mensuel de politique monétaire. En effet, Mario Draghi a, une fois de plus, travaillé sa sémantique pour conserver la confiance des investisseurs. Le gouverneur de la banque centrale a précisé que l’institution« préparait de nouvelles mesures au cas où elles s’avéreraient nécessaires », avec en filigrane une expansion du bilan de la BCE, via l’élargissement des rachats d’actifs. La BCE a mis en place des programmes d’achats d’ABS et de covered bonds depuis le mois dernier, désormais elle envisage ouvertement d’acquérir des obligations d’entreprises, et même, de la dette souveraine. La zone euro se dirige donc vers un « quantitative easing » de plus en plus proche de celui qui a été mené par la Reserve Fédérale, aux Etats-Unis, consacré aux emprunts d’Etat.
Progression des bourses européennes et baisse de l’euro
Ces nouveaux signaux significatifs délivrés par la BCE représentent un précieux soutien pour le rebond des marchés boursiers, après les fortes secousses du début du mois d’octobre. Même s’il existe un certain découplage des politiques monétaires à l’échelle mondiale – avec d’un côté la Fed et la Banque d’Angleterre qui s’engagent dans une normalisation graduelle de leurs stratégies, de l’autre, la BCE, la Banque du Japon ou la Banque de Chine qui redoublent d’efforts pour relancer l’économie – le volume de création monétaire reste très favorables aux actifs dits « risqués ». Les nouvelles annonces de la BCE ont permis une baisse supplémentaire de l’euro qui a cédé -0,54 % face au dollar US après la réunion de la banque centrale. Désormais à 1,24 USD, la monnaie unique s’est dépréciée de 7,2 % face au billet vert depuis trois mois.
Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders restent globalement « acheteurs » sur les indices CAC 40 (à 80 %), IBEX 35 (à 80%) et Nikkei 225 (à 5 5%). En revanche, ils sont massivement « vendeurs » sur l’indice S&P 500 et Dow Jones 30 (à 85 % pour les deux indices). Sur les marchés des matières premières, l’or continue d’être recherché (courant acheteur à 70 %). Le platine et l’argent sont également plébiscités (à plus de 70 %). Les investisseurs sont aussi « acheteurs » sur le baril de pétrole brut WTI (83 %) et Brent (70 %). Enfin, sur le Forex, les positions de trading sont essentiellement vendeuses sur l’EUR/USD (à 70 %).
A propos de l'auteur : Judith Danan est head of Sales Trading de CMC Markets France, l'un des principaux courtiers en CFD dans le monde.
Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders restent globalement « acheteurs » sur les indices CAC 40 (à 80 %), IBEX 35 (à 80%) et Nikkei 225 (à 5 5%). En revanche, ils sont massivement « vendeurs » sur l’indice S&P 500 et Dow Jones 30 (à 85 % pour les deux indices). Sur les marchés des matières premières, l’or continue d’être recherché (courant acheteur à 70 %). Le platine et l’argent sont également plébiscités (à plus de 70 %). Les investisseurs sont aussi « acheteurs » sur le baril de pétrole brut WTI (83 %) et Brent (70 %). Enfin, sur le Forex, les positions de trading sont essentiellement vendeuses sur l’EUR/USD (à 70 %).
A propos de l'auteur : Judith Danan est head of Sales Trading de CMC Markets France, l'un des principaux courtiers en CFD dans le monde.