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En 2015, les organismes privés d’assurances (mutuelles, sociétés d’assurances et institutions de prévoyance) ont perçu 69 milliards d’euros de cotisations, selon une étude de la DREES réalisée par Alexis Montaut. Au total, ils ont versé cinquante milliards de prestations au titre des risques sociaux à leurs assurés, soit presque un tiers de leur activité globale.
Contrats collectifs
Les risques sociaux sont des événements qui affectent les conditions de vie des ménages en augmentant leurs besoins ou en diminuant leurs revenus. Ils comprennent la maladie, le handicap, l’accident du travail ou la maladie professionnelle, la vieillesse, la survie, la famille, l’emploi, le logement, ou encore la pauvreté et l’exclusion sociale. Ces risques sont pris en charge via le système de protection sociale.
En dehors des dispositifs de couverture obligatoire gérés par les pouvoirs publics, les mutuelles sont l’acteur principal du marché de l’assurance santé, les sociétés d’assurances dominant les principaux autres risques sociaux (retraite, décès, autres dommages corporels). La recomposition du marché par groupe (en rattachant les filiales à leur société mère) profite davantage aux institutions de prévoyance. Enfin, la moitié des cotisations collectées au titre des risques sociaux correspondent à des contrats collectifs.
En dehors des dispositifs de couverture obligatoire gérés par les pouvoirs publics, les mutuelles sont l’acteur principal du marché de l’assurance santé, les sociétés d’assurances dominant les principaux autres risques sociaux (retraite, décès, autres dommages corporels). La recomposition du marché par groupe (en rattachant les filiales à leur société mère) profite davantage aux institutions de prévoyance. Enfin, la moitié des cotisations collectées au titre des risques sociaux correspondent à des contrats collectifs.