"Produire français". Depuis quelques mois, cette idée ne cesse de prendre de l'ampleur dans les débats politiques. Mais concrètement, que peut faire l'État ? Économie et société fait le point.

L'alternative, c'est la sortie de l'euro ? À cette question légitime, Jean- Paul Fitoussi directeur de recherche à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), a répondu, dans une interview accordée à Libération, : "Non. Ce serait un cataclysme économique. La monnaie serait...

Le fossé qui sépare les riches des pauvres dans les pays de l’OCDE est au plus haut depuis plus d’un quart de siècle. Selon l'organisation internationale, les gouvernements doivent agir rapidement.

L’idée pour un pays comme la France, qui dans les années 1970 connaissait encore une inflation à deux chiffres de ne plus s’adresser à la Banque de France pour trouver les ressources nécessaires aux investissements et autres dépenses courantes, mais aux banques privées pouvait sembler intéressante...

Nous sommes entrés dans un cercle vicieux où la dette tue la croissance et la récession accroit la dette. Résultat, il sera difficile pour les États de trouver de l'argent pour refinancer leur dette.

Les semaines passent et nous ne sommes toujours pas en voie de règlement du problème de la dette européenne. La Grèce a illustré le mécanisme de détérioration de la situation financière des États de la zone euro : pour éviter un gonflement excessif de la dette, le pays doit réduire ses dépenses...

La dette française s’élève à 1 650 milliards d'euros. En 2012, les dépenses de l’État s'élèveront à 366 milliards d'euros, et les recettes fiscales nettes à 273 milliards, soit un déficit de 93 milliards. Fatalité ?

C’est un des sujets les plus importants du moment et pourtant les causes premières sont tues. Dans ces conditions, les bonnes réponses deviennent impossibles. Économie et société fait le point pour y voir plus clair.

Pour réduire les déficits, Barack Obama veut faire payer les millionnaires. La France, l'Espagne et l'Italie ont déjà mis en place ce type de politique. Pour le moment, la portée de ces mesures demeurent limiter. Passage en revue.

La faillite de la Grèce n'est plus un tabou. Les mots prononcés ce week-end par le ministre allemand de l'Économie, Philipp Rösler, font mal. Longtemps considérée comme un risque faible, la faillite de la Grèce devient de plus en plus probable.