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Durement impacté en 2015, le segment des grandes surfaces de bureaux en Ile-de-France a retrouvé des couleurs au 1er semestre 2016 avec 31 transactions recensées à ce jour pour un volume total de 378 000 m², relève Cushman & Wakefield dans sa dernière étude sur les grandes transactions de bureaux en Ile-de-France au 1er semestre 2016. L'activité semble donc mieux orientée même si la surface moyenne de ces mouvements reste faible, autour de 12 000 m². Les méga mouvements sont absents du marché depuis 2012 et les transactions sur des surfaces entre 5 000 et 10 000 m² dominent, dans la conjoncture actuelle du marché.
Les résultats sont un peu décevants sur le Croissant ouest
Crédit : immobilier par Shutterstock
« La géographie de ces grands mouvements est inédite sur deux aspects avec un marché parisien, QCA et autres, sur des plus hauts historiques et le retour de La Défense dans la cour des grands », souligne Magali Marton, directrice des Etudes de Cushman & Wakefield. A Paris, les transactions se sont multipliées dans le QCA comme dans d'autres arrondissements parisiens (12ème, 13ème et 19ème), permettant à la capitale d'afficher une part de marché inédite de l'ordre de 46%, et La Défense fait montre d'une vitalité spectaculaire avec 7 transactions et 133 000 m² placés, signe que ce marché est à nouveau plébiscité par les entreprises, dont une majorité fait son entrée dans le quartier d'affaires. A l'inverse, les résultats sont un peu décevants sur le Croissant ouest (4 mouvements pour un total de 33 000 m²). Le ratio de surfaces de première main - plus de 60% sur des bureaux neufs et restructurés - au sein de la demande placée reste important, et soulignel'attachement répété des grands utilisateurs pour ce type de locaux flexibles et compatibles avec les nouvelles formes d'organisation du travail.
Le taux de pré-commercialisation est demeuré stable, autour de 50%, les entreprises ayant aussi su saisir les opportunités de marché dans l'offre neuve immédiatement disponible. La médiane des valeurs locatives de leurs prises à bail sur ce gabarit de surfaces se positionne autour de 400 €/m²/an, en baisse d'une année sur l'autre (420 €/m²/an en 2015 et 440 €/m²/an en 2014), avec la moitié des surfaces transactées entre 290 et 530 €/m²/an. « Paris crée l'événement avec une part de marché record sur ce type de surfaces » ajoute Nicolas Coutant, Directeur du pôle Grands Comptes. « La capitale continue de séduire avec des éléments dequalité intrinsèque, et une centralité des immeubles ainsi qu'une majorité d'implantations réalisées à des valeurs locatives moyennes comprises entre 450 et 550 €/m²/an ».
Le taux de pré-commercialisation est demeuré stable, autour de 50%, les entreprises ayant aussi su saisir les opportunités de marché dans l'offre neuve immédiatement disponible. La médiane des valeurs locatives de leurs prises à bail sur ce gabarit de surfaces se positionne autour de 400 €/m²/an, en baisse d'une année sur l'autre (420 €/m²/an en 2015 et 440 €/m²/an en 2014), avec la moitié des surfaces transactées entre 290 et 530 €/m²/an. « Paris crée l'événement avec une part de marché record sur ce type de surfaces » ajoute Nicolas Coutant, Directeur du pôle Grands Comptes. « La capitale continue de séduire avec des éléments dequalité intrinsèque, et une centralité des immeubles ainsi qu'une majorité d'implantations réalisées à des valeurs locatives moyennes comprises entre 450 et 550 €/m²/an ».