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Note : 3/5 Intéressant
Sociologue, juriste, philosophe et enseignant à l’Université, Max Weber a été l’un des grands penseurs du XXème. Mais il fut aussi un journaliste engagé. Les deux conférences de 1917 réunies dans cet ouvrage, "Le métier et la vocation de savant" et "Le métier et la vocation de politique", sont le fruit de cette expérience.
En distinguant ces deux vocations, il analyse la finalité de ces deux métiers et leur complémentarité. La réflexion menée par Weber soulève de nombreuses questions. Peut-on et doit-on considérer la politique comme une science ? Faut-il confier le pouvoir au savant ? Il tente de donner quelques éléments de réponse.
La portée de ce livre est avant tout méthodologique. En effet, il s’interroge sur la finalité de la science et sur son impact sur la société. « C’est que toute œuvre scientifique achevée n’a d’autre sens que de celui de faire naître de nouvelles questions ». La rationalisation du monde par la science conduit à ce que Weber nomme la « désenchantement du monde ».
Sociologue, juriste, philosophe et enseignant à l’Université, Max Weber a été l’un des grands penseurs du XXème. Mais il fut aussi un journaliste engagé. Les deux conférences de 1917 réunies dans cet ouvrage, "Le métier et la vocation de savant" et "Le métier et la vocation de politique", sont le fruit de cette expérience.
En distinguant ces deux vocations, il analyse la finalité de ces deux métiers et leur complémentarité. La réflexion menée par Weber soulève de nombreuses questions. Peut-on et doit-on considérer la politique comme une science ? Faut-il confier le pouvoir au savant ? Il tente de donner quelques éléments de réponse.
La portée de ce livre est avant tout méthodologique. En effet, il s’interroge sur la finalité de la science et sur son impact sur la société. « C’est que toute œuvre scientifique achevée n’a d’autre sens que de celui de faire naître de nouvelles questions ». La rationalisation du monde par la science conduit à ce que Weber nomme la « désenchantement du monde ».