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"L’idée de tailler 7 % des dépenses de fonctionnement, de réduire le train de vie des ministères… Tout ça va dans le sens d'une baisse des dépenses. Mais qu’est-ce qui va être fait en 2013 ? Sur les personnels, le gouvernement veut augmenter ceux de l’éducation, sanctuariser la police et la justice. D’un autre côté, il y aurait une baisse de 2,5 % des effectifs des ministères. Mais ça sera à dépenses constantes. On ne va ni augmenter, ni baisser les dépenses de personnel. Alors qu’il faut se poser la question du gel les salaires, du gel de l’avancement ? Est-ce qu’on met les collectivités locales à contribution, car elles ont embauché comme jamais dans les dernières années ? Dans l’ensemble des Régions, l'augmentation des dépenses de fonctionnement atteint 2,3 % entre 2010 et 2011.
Des coupes importantes dans les effectifs
(…) On peut réaliser de grosses économies dans les services publics qui se modernisent. Par exemple je crois qu’on peut encore baisser le nombre de personnel dans les services fiscaux. Ils seront de plus en plus informatisés. À la Sécurité sociale on devrait pouvoir faire baisser les effectifs. Il y a beaucoup de personnes qui sont sur des postes qui n’ont pas vocation à être pérennisés", déclare Agnès Verdier-Molinié, vice-présidente du think-thank l’Ifrap, dans une interview accordée à Ouest France.
Dimanche soir, François Hollande annonçait que l’État devait faire dix milliards d’euros d’économies en 2013. Sur le papier, la mission semble difficile. Pourtant, pour Agnès Verdier-Molinié, il y a de la marge pour faire rapidement plusieurs milliards d’euros d’économies. Selon elle, cela doit passer par des coupes importantes dans les effectifs du service public et des collectivités locales. En mars, la Fondation Ifrap avait publié un rapport intitulé Cent jours pour réformer la France, où elle chiffrait toutes les économies réalisables. Pour elle, toutes ses coupes n’auront pas d’effets négatifs sur l’économie : "en France, on croit que si on a moins de monde dans le secteur public, cela va faire chuter l’emploi. Il faut réussir, d’un côté à baisser la dépense et de l’autre créer les conditions de la création d’emplois marchands", résume-t-elle.
Dimanche soir, François Hollande annonçait que l’État devait faire dix milliards d’euros d’économies en 2013. Sur le papier, la mission semble difficile. Pourtant, pour Agnès Verdier-Molinié, il y a de la marge pour faire rapidement plusieurs milliards d’euros d’économies. Selon elle, cela doit passer par des coupes importantes dans les effectifs du service public et des collectivités locales. En mars, la Fondation Ifrap avait publié un rapport intitulé Cent jours pour réformer la France, où elle chiffrait toutes les économies réalisables. Pour elle, toutes ses coupes n’auront pas d’effets négatifs sur l’économie : "en France, on croit que si on a moins de monde dans le secteur public, cela va faire chuter l’emploi. Il faut réussir, d’un côté à baisser la dépense et de l’autre créer les conditions de la création d’emplois marchands", résume-t-elle.