L’étude « IPO Watch » du cabinet d’audit et de conseil PwC révèle que 49,5 milliards d’euros ont été levés sur les places boursières européennes en 2014, un montant presque 2 fois supérieur au niveau de 2013 (26,5 milliards d’euros). « En forte augmentation partout en Europe, l’activité des IPO témoigne d’une reprise économique des pays européens, du jamais vu depuis 2007 », analyse Philippe Kubisa, associé PwC spécialiste des marchés de capitaux.
Reprise des IPO durant le premier semestre 2015
1. Londres : 137 IPO - 19,4 milliards d’euros levés
Londres poursuit sa domination en 2014 avec 137 IPO, représentant plus d’un tiers des introductions en bourse européennes.
2. Euronext Amsterdam : 6 IPO - 5,5 milliards d’euros
A Amsterdam, les montants levés ont fortement augmenté en 2014 grâce à Pershing Square, NN Group et Altice, respectivement 1er, 3ème et 6ème du Top 10 des IPO de plus d’1 milliard d’euros.
3. Pays nordiques : 62 IPO - 4,5 milliards d’euros levés
Sur le Nasdaq OMX (pays nordiques), ISS et Com Hem ont levé plus de 500 millions d’euros chacune.
4. Madrid : 13 IPO - 4,5 milliards d’euros levés
Madrid se classe 4ème grâce à deux introductions en bourse de plus d’ un milliard d’euros : Merlin Properties et Applus.
5. Paris : 32 IPO - 4,25 milliards d’euros
Euronext Paris montre une belle dynamique. « Les montants levés à Paris ont plus que triplé par rapport à 2013, avec une augmentation du nombre d’introductions en bourse de 50%. Le montant moyen augmente de plus de 90% grâce à 5 entreprises ayant levé plus de 0,5 milliard d’euros. En 2015, après l’introduction Elis qui a lancé les opérations sur la place parisienne en début d’année, nous anticipons une poursuite de la reprise des IPO durant le premier semestre 2015 », décrypte Philippe Kubisa.
Londres poursuit sa domination en 2014 avec 137 IPO, représentant plus d’un tiers des introductions en bourse européennes.
2. Euronext Amsterdam : 6 IPO - 5,5 milliards d’euros
A Amsterdam, les montants levés ont fortement augmenté en 2014 grâce à Pershing Square, NN Group et Altice, respectivement 1er, 3ème et 6ème du Top 10 des IPO de plus d’1 milliard d’euros.
3. Pays nordiques : 62 IPO - 4,5 milliards d’euros levés
Sur le Nasdaq OMX (pays nordiques), ISS et Com Hem ont levé plus de 500 millions d’euros chacune.
4. Madrid : 13 IPO - 4,5 milliards d’euros levés
Madrid se classe 4ème grâce à deux introductions en bourse de plus d’ un milliard d’euros : Merlin Properties et Applus.
5. Paris : 32 IPO - 4,25 milliards d’euros
Euronext Paris montre une belle dynamique. « Les montants levés à Paris ont plus que triplé par rapport à 2013, avec une augmentation du nombre d’introductions en bourse de 50%. Le montant moyen augmente de plus de 90% grâce à 5 entreprises ayant levé plus de 0,5 milliard d’euros. En 2015, après l’introduction Elis qui a lancé les opérations sur la place parisienne en début d’année, nous anticipons une poursuite de la reprise des IPO durant le premier semestre 2015 », décrypte Philippe Kubisa.
Les cinq tendances pour 2015
1. Une concentration des IPO au 1er semestre 2015
L’élection britannique prévue début mai aura pour conséquence de concentrer l’activité des introductions en bourse durant le 1er semestre 2015 pour le marché londonien. Certaines entreprises préféreront ainsi attendre les élections pour avoir une vision plus claire du paysage politique et économique. L’Europe continentale devrait être moins affectée, mais les entreprises pourraient rester prudentes en surveillant les conséquences de l’élection grecque sur la stabilité des marchés.
2. Augmentation des IPO transfrontalières
En 2014, 20 entreprises européennes se sont introduites en bourse aux Etats-Unis, à hauteur de 4,4 milliards d’euros. Les bourses américaines devraient continuer à attirer les entreprises des secteurs de la high tech et de la biotechnologie cette année. Des IPO toujours soutenues par les fonds de private equity Les fonds de private equity ont soutenu le niveau record des IPO en 2014, en représentant 56% des montants levés. Cette tendance devrait se poursuivre en 2015, même si de plus en plus d’entreprises devraient opter pour une approche de type « dual track » conduisant à une hausse des fusions-acquisitions comme des introductions en bourse. « Nous observons de plus en plus d’entreprises opter pour une double approche, avec une vente et une IPO en parallèle (« dual track »), peut-être en réaction à l’incertitude et à une légère nervosité des marchés. Si cette approche peut certes faire peser une contrainte supplémentaire sur les entreprises alors que la période est déjà tendue, elle offre aux actionnaires une chance de maximiser la valeur de sortie. »
3. Poursuite de l’activité des capitalisations de taille moyenne
En 2014, l’activité des mid cap a dominé l’actualité à Londres : la dernière introduction en bourse d’un géant remonte à octobre 2013 avec Royal Mail (2,3 milliards d’euros). Cette tendance devrait se poursuivre en 2015. Des freins liés aux incertitudes économiques Chute des prix du pétrole, risque de déflation en Europe, incertitudes géopolitiques : l’intensité de l’activité des IPO en 2015 sera soumise aux événements macroéconomiques.
4. Au niveau mondial, une hausse des opérations portée par la zone EMEA
En 2014, au niveau mondial, les introductions en bourse ont progressé de 48% par rapport à 2013. Au-delà de la progression européenne détaillée plus haut, ce dynamisme s’explique notamment par la performance du Moyen-Orient, qui a quasiment multiplié par quatre les montants levés, pour atteindre 8,8 milliards d’euros.
5. L’Asie-Pacifique continue de représenter un tiers des opérations mondiales en valeur
Au sein du continent américain, les Etats-Unis ont atteint un niveau record depuis 2000, avec 304 opérations en 2014 (vs 238 en 2013), pour un montant levé de 65,6 milliards d’euros (vs 42,8 milliards en 2013). Le secteur de la high tech reste dominant, avec notamment l’introduction d’Alibaba, devant celui des biotechnologies. Quant au Brésil, il a connu sa pire année depuis plus de 10 ans, et le Canada reste impacté par la crise dans le secteur des matières premières.
L’élection britannique prévue début mai aura pour conséquence de concentrer l’activité des introductions en bourse durant le 1er semestre 2015 pour le marché londonien. Certaines entreprises préféreront ainsi attendre les élections pour avoir une vision plus claire du paysage politique et économique. L’Europe continentale devrait être moins affectée, mais les entreprises pourraient rester prudentes en surveillant les conséquences de l’élection grecque sur la stabilité des marchés.
2. Augmentation des IPO transfrontalières
En 2014, 20 entreprises européennes se sont introduites en bourse aux Etats-Unis, à hauteur de 4,4 milliards d’euros. Les bourses américaines devraient continuer à attirer les entreprises des secteurs de la high tech et de la biotechnologie cette année. Des IPO toujours soutenues par les fonds de private equity Les fonds de private equity ont soutenu le niveau record des IPO en 2014, en représentant 56% des montants levés. Cette tendance devrait se poursuivre en 2015, même si de plus en plus d’entreprises devraient opter pour une approche de type « dual track » conduisant à une hausse des fusions-acquisitions comme des introductions en bourse. « Nous observons de plus en plus d’entreprises opter pour une double approche, avec une vente et une IPO en parallèle (« dual track »), peut-être en réaction à l’incertitude et à une légère nervosité des marchés. Si cette approche peut certes faire peser une contrainte supplémentaire sur les entreprises alors que la période est déjà tendue, elle offre aux actionnaires une chance de maximiser la valeur de sortie. »
3. Poursuite de l’activité des capitalisations de taille moyenne
En 2014, l’activité des mid cap a dominé l’actualité à Londres : la dernière introduction en bourse d’un géant remonte à octobre 2013 avec Royal Mail (2,3 milliards d’euros). Cette tendance devrait se poursuivre en 2015. Des freins liés aux incertitudes économiques Chute des prix du pétrole, risque de déflation en Europe, incertitudes géopolitiques : l’intensité de l’activité des IPO en 2015 sera soumise aux événements macroéconomiques.
4. Au niveau mondial, une hausse des opérations portée par la zone EMEA
En 2014, au niveau mondial, les introductions en bourse ont progressé de 48% par rapport à 2013. Au-delà de la progression européenne détaillée plus haut, ce dynamisme s’explique notamment par la performance du Moyen-Orient, qui a quasiment multiplié par quatre les montants levés, pour atteindre 8,8 milliards d’euros.
5. L’Asie-Pacifique continue de représenter un tiers des opérations mondiales en valeur
Au sein du continent américain, les Etats-Unis ont atteint un niveau record depuis 2000, avec 304 opérations en 2014 (vs 238 en 2013), pour un montant levé de 65,6 milliards d’euros (vs 42,8 milliards en 2013). Le secteur de la high tech reste dominant, avec notamment l’introduction d’Alibaba, devant celui des biotechnologies. Quant au Brésil, il a connu sa pire année depuis plus de 10 ans, et le Canada reste impacté par la crise dans le secteur des matières premières.