Autres articles
"Le premier trimestre a enregistré pour la première fois depuis 2008 une baisse continue du nombre de demandeurs d'emploi sur trois mois. C'est une très bonne nouvelle d'abord pour les chômeurs. Et, par définition, moins il y a de demandeurs d'emploi, plus on peut intensifier leur suivi. Mais il faut rester prudent pour le reste de l'année ; en outre, la situation reste difficile pour les chômeurs de longue durée. Près des trois quarts des 680 000 personnes concernées et qui sont encore au chômage ont été reçues par Pôle emploi ou ses partenaires. 43 000 ont bénéficié d'un accompagnement renforcé et, à fin mars, 6 500 étaient entrées en formation.
(…) Le contrôle de la recherche d'emploi prend différentes formes : sanction de refus d'emploi, sanction du refus de formation, sanction de refus de deux ORE, actes positifs de recherche. Il donne lieu au total à environ 2 000 radiations par mois. Avec près de 3 millions de demandeurs d'emploi et 3,3 millions d'offres collectées, chaque demandeur d'emploi n'a pas forcément bénéficié d'une proposition de Pôle emploi dans l'année. C'est pour cela qu'il est important que les chômeurs cherchent aussi du travail en activant leur réseau" a déclaré Christian Charpy, directeur général de Pôle Emploi, dans un entretien accordé aux Échos le 23 mai 2011.
(…) Le contrôle de la recherche d'emploi prend différentes formes : sanction de refus d'emploi, sanction du refus de formation, sanction de refus de deux ORE, actes positifs de recherche. Il donne lieu au total à environ 2 000 radiations par mois. Avec près de 3 millions de demandeurs d'emploi et 3,3 millions d'offres collectées, chaque demandeur d'emploi n'a pas forcément bénéficié d'une proposition de Pôle emploi dans l'année. C'est pour cela qu'il est important que les chômeurs cherchent aussi du travail en activant leur réseau" a déclaré Christian Charpy, directeur général de Pôle Emploi, dans un entretien accordé aux Échos le 23 mai 2011.
Pôle emploi : une perte de 23 millions d’euros en 2010
Il a également profité de l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme en ce qui concerne la situation financière de l’institution qu’il juge "complexe et difficile". En 2010, Pôle emploi était en perte de 23 millions d'euros. C'est peu rapporté aux 5 milliards d'euros de dépenses annuelles de fonctionnement et d'intervention. "En 2009, une partie de la subvention n'a pas été versée et, en 2010 et 2011, nous avons dû prendre en charge des dépenses assumées jusque-là par l’État. Cela a pesé sur les comptes de Pôle emploi", explique-t-il.
Pour faire face à cette situation, Pôle Emploi compte renforcer les synergies liées à la fusion pour baisser, en 2011 et 2012, de 8 % ses charges de fonctionnement, hors personnel et immobilier. "Et, une fois que toutes les synergies de la fusion auront été trouvées, il faudra mener une réflexion sur les effectifs à laquelle nous invite le rapport de l'Inspection des finances, qui pointe le faible niveau des effectifs consacrés à l'accompagnement comparé au Royaume-Uni et à l'Allemagne", conclut-il.
Pour faire face à cette situation, Pôle Emploi compte renforcer les synergies liées à la fusion pour baisser, en 2011 et 2012, de 8 % ses charges de fonctionnement, hors personnel et immobilier. "Et, une fois que toutes les synergies de la fusion auront été trouvées, il faudra mener une réflexion sur les effectifs à laquelle nous invite le rapport de l'Inspection des finances, qui pointe le faible niveau des effectifs consacrés à l'accompagnement comparé au Royaume-Uni et à l'Allemagne", conclut-il.