Le 17 mai, le CAC 40 franchissait enfin le seuil des 4 000 points. Un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis le 7 juillet 2011. On est néanmoins encore loin du record des 7 000 points qui avaient été approché en septembre 2000 par le CAC 40. Pour rappel, le CAC 40 était tombé à 2 500 points après la chute de Lehman Brothers en mars 2009. Mais la hausse constatée depuis ces dernières semaines semblent irréelle au vu des indicateurs économiques mondiaux qui font craindre le pire. Comment alors expliquer un tel écart ? Quatre principales raisons à cela.
1- Des politiques monétaires accommodantes
Première explication, le marché est porté par les politiques monétaires accommodantes des banques centrales à travers le monde. Des mesures qui font passer au second plan les nombreuses déceptions sur l'économie de la zone euro. Ainsi de nombreux experts pensent que la bourse monte parce que l’économie allant mal, il faudra bien que la BCE réagisse en baissant les taux d’intérêt ou en injectant encore des capitaux. Du coup la mauvaise nouvelle économique devient une raison de monter.
2- Des hausses de secteurs encourageantes
Le secteur automobile est le moteur de cette progression du CAC 40. Pour la première fois depuis septembre 2011, le marché européen a enregistré une progression de 1,7 % en avril. Le 17 mai, PSA Peugeot Citroën profitait de cette annonce et était en tête du SBF 120 gagnant 7,48 %, suivi à distance par son rival Renault (+ 4 %). Le fabricant de pneumatiques Michelin (+ 3,59 %) et l'équipementier Faurecia (+4,30 %) ont suivi progressivement dans leur sillage.
3- Des entreprises avec beaucoup de cash
Autre explication, les grandes entreprises ont accumulé depuis le début de la crise beaucoup de cash. Or, avec la conjoncture économique, elles ne l’investissent que très peu. En revanche, elles se servent sert à augmenter les dividendes et les rachats d’actions.
4- Des investissements peu rémunérateurs
Les autres classes d’actif devienne de moins en moins rémunérateurs ce qui poussent les investisseurs à prendre plus de risque. En effet, les émetteurs considérés comme sans risque, comme les USA ou l’Allemagne pour les emprunts d’État, ou les grandes entreprises bien notées, offrent des rendements très faibles, nuls ou négatifs. Résultat, les investisseurs à la recherche de rendement se déportent sur des produits plus risqués, faisant à leur tour monter leur prix, et diminuer le retour sur investissement.
Tout a une fin…
Toute cette hausse généralisée des actifs financiers se fait dans un contexte de croissance zéro (voir négative) pour l’Europe, faible pour les États-Unis, ou en ralentissement pour la Chine. Autrement dit elle n’est pas tenable à long terme. Cette hausse se fait sur l’espoir d’une reprise mais qui n’arrive pas. Pas conséquent, un jour ou l’autre, il va se produire un "atterrissage" plus ou moins brutal.
L’important est donc de pouvoir anticiper. Pour cela, suivre en tant réel les cours de bourse est une priorité. Le cours de la bourse visible sur finances.net permet de suivre en direct toutes les évolutions en temps réel. En plus de cela, le fil actualité vous permet d’être au courant des dernières informations importantes avant tout le monde.
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