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Selon l’Insee, seulement 600 millions d’euros seront distribués par le biais des primes dividendes. On est bien loin du milliard d’euros initialement prévu par l’organisme et des 2,7 milliards d’euros espérés par le gouvernement. Ce dernier tablait sur une prime moyenne d’un peu moins de 700 euros pour quatre millions de salariés. Dans les faits, la prime est plutôt comprise entre 100 et 600 euros. On est donc bien loin du plafond d’exonération de charge de 1 200 euros prévu pour cette prime.
10,3 milliards d’euros distribués
Cet échec s’explique en grande partie par la reprise du versement d'intéressement et de participation au premier semestre, au titre des résultats de 2010. Selon l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss), l'intéressement, la participation et les abondements aux plans d'épargne entreprise et aux plans d'épargne pour la retraite collective (PEE et Perco) ont progressé de 12,8 % au premier semestre 2011 par rapport au premier semestre de l'année précédente. Au total, 10,3 milliards d'euros ont été distribués.
Cette évolution n’est néanmoins pas une surprise puisque les bénéfices des entreprises ont nettement rebondi en 2010. Cette embellie risque de ne pas durer. En effet, l'Insee prévoit une baisse du taux de marge des entreprises en 2011. Une tendance qui ne les poussera pas à se montrer généreuses l'an prochain en matière d'intéressement et de participation. D'autant plus que le taux du forfait social (payé par l'employeur) passera de 6 % à 8 % en 2012. Selon de nombreux cabinets d’avocats, ce surcoût devrait conduire de nombreuses sociétés à abandonner l’épargne salariale pour mettre en place des plans de bonus collectif, moins taxés.
Cette évolution n’est néanmoins pas une surprise puisque les bénéfices des entreprises ont nettement rebondi en 2010. Cette embellie risque de ne pas durer. En effet, l'Insee prévoit une baisse du taux de marge des entreprises en 2011. Une tendance qui ne les poussera pas à se montrer généreuses l'an prochain en matière d'intéressement et de participation. D'autant plus que le taux du forfait social (payé par l'employeur) passera de 6 % à 8 % en 2012. Selon de nombreux cabinets d’avocats, ce surcoût devrait conduire de nombreuses sociétés à abandonner l’épargne salariale pour mettre en place des plans de bonus collectif, moins taxés.