Sont-ils une solution « disruptive » mais efficiente face aux injonctions contradictoires sur un marché de travail oscillant entre besoin de compétences et difficultés de recrutement ? Penser une politique d’accompagnement des plus de 45 ans permettrait ils aux entreprises de lutter contre toutes les formes de burn, bore et/ou brown-out ? Autant de questions auxquelles l’étude dont le cabinet AlterNego dévoile les résultats ce jour, entend apporter des réponses.
Des salariés en seconde partie de carrière en forme
« Les résultats de notre étude dressent un bilan contrasté de la situation. Avec d’un côté l’’allongement de la durée des carrières, la digitalisation des outils et de la communication, ou encore le travail hybride qui challengent les plus de 45 ans en entreprise. Et d’un autre coté notre socioculture qui s’ancre dans un âgisme qui fait la part belle à la jeunesse, et qui renforce des stéréotypes négatifs envers les plus seniors. Et dans le même temps, les boomers clament haut et fort qu’ils sont motivés et engagés, et expriment le souhait de continuer à travailler, progresser et se former. Et si penser autrement la situation et l’avenir de ces salariés étaient une clé de réponse ? » déclare Patrick Scharnitzky, docteur en Psychologie Sociale, directeur associé du cabinet AlterNego et auteur de l’étude.
Les salariés en deuxième partie de carrière sont en frome puisqu’ils ne sont que 17% à indiquer avoir « moins d’énergie qu’avant dans leur travail », 19% à avoir moins de concentration et 24% à faire de leur travail une priorité moins importante qu’avant. Dans le même temps, 40% déclarent avoir moins de contraintes personnelles.
Les salariés en deuxième partie de carrière sont en frome puisqu’ils ne sont que 17% à indiquer avoir « moins d’énergie qu’avant dans leur travail », 19% à avoir moins de concentration et 24% à faire de leur travail une priorité moins importante qu’avant. Dans le même temps, 40% déclarent avoir moins de contraintes personnelles.
Une logique de transmission des savoirs
Quelles que soient les catégories d’âge, près de 90% des répondants déclarent « souhaiter transmettre ce qu’ils savent de leur travail et de leur entreprise ». Parmi les actions proposées, ils sont 75% à plébisciter le mécénat de compétences et surtout le tutorat/mécénat pour les nouveaux entrants.
Ils ne sont que 40% à penser que leurs contributions professionnelles sont reconnues à leur juste valeur et seulement 25% pensent que les opportunités d’évolutions de carrière que leur propose leur entreprise sont satisfaisantes.
Ils ne sont que 40% à penser que leurs contributions professionnelles sont reconnues à leur juste valeur et seulement 25% pensent que les opportunités d’évolutions de carrière que leur propose leur entreprise sont satisfaisantes.
Victimes de discrimination et de stéréotypes
52% des plus de 60 ans considèrent que certains postes ne leur sont plus accessibles (contre 28% des 45-49 ans), 25% disent faire l’objet de mauvaises blagues et de stéréotypes (contre 12% des 45-49 ans) et 27% considèrent avoir déjà été victimes de discrimination (contre 9% des 45-49 ans)
77% des managers se sentent appartenir à leur entreprise (contre 61% des non-managers), 72% des managers trouvent du sens dans leur travail (contre 58% des non-managers), et 56% des managers considèrent que leurs contributions professionnelles sont reconnues à leur juste valeur (contre 41% des non-managers).
77% des managers se sentent appartenir à leur entreprise (contre 61% des non-managers), 72% des managers trouvent du sens dans leur travail (contre 58% des non-managers), et 56% des managers considèrent que leurs contributions professionnelles sont reconnues à leur juste valeur (contre 41% des non-managers).