En général, le terme « santé » évoque dans notre esprit quelque chose de positif. En revanche « santé mentale » est bien plus connotée négativement pour la grande majorité des Français. En effet, plus de 63 % considèrent un état de mal-être et seulement 25 % un état de bien-être. Il semble que la santé mentale reste essentiellement liée à la maladie. Il est intéressant aussi de voir un écart important entre les femmes ; qui sont 37 % à l'associer à un état positif ; et les hommes qui ne sont que 13 %. Pourtant, la définition officielle de l'OMS renvoie bien à un état positif et définit comme suit : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité».
Vie perso et pro = double impact
Pensez-vous que les événements de votre vie professionnelle ont un impact sur votre santé mentale en dehors des heures de travail ?
Réponses
Global
Femmes
Hommes
Oui
89%
92%
85%
Non
11%
8%
15%
Pensez-vous que les événements de votre vie personnelle ont un impact sur votre santé mentale en entreprise ?
Réponses
Global
Femmes
Hommes
Oui
92%
95%
89%
Non
8%
5%
11%
Un sujet encore tabou en entreprise
La prise de conscience de l'importance de la santé mentale semble malheureusement rester un tabou encore bien présent, même pendant cette crise sanitaire. Ainsi, 76 % des Français déclarent que ce sujet n'a pas été abordé de manière générale dans leur entreprise. 61 % avouent même éviter d'en parler avec leur manager ou référent RH. Un blocage qui est encore plus présent chez les hommes (74 %) que chez les femmes (48 %).
Le sujet de la santé mentale a-t-il été abordé de manière générale dans votre entreprise ?
Réponses
Global
Femmes
Hommes
Oui, une communication a été faite
9%
11%
8%
Oui, des mesures ont été mises en place
15%
18%
13%
Non, cela n'a pas été abordé
76%
71%
79%
En avez-vous parlé avec votre manager ou référent RH ?
Réponses
Global
Femmes
Hommes
Oui, j'ai parlé de ma situation personnelle
7%
11%
4%
Oui, j'ai parlé de la santé mentale des équipes au global
23%
29%
17%
Oui, j'ai parlé des deux
9%
12%
5%
Non, nous avons évité le sujet
61%
48%
74%
Une volonté de bien faire mais sans savoir-faire
Pour finalement prendre soin de leur santé mentale, 57 % des Français réagissent. Mais contrairement aux idées reçues, ce ne sont ni la méditation (2 %), ni le yoga (6 %) qui sont plébiscités mais plutôt le contact humain via les consultations de différents praticiens (généralistes, psychologues, thérapeutes, etc.) ainsi que les activités sportives (23 %).
Avez-vous mené des actions pour prendre plus soin de votre santé mentale durant cette crise ?
Réponses
Global
Femmes
Hommes
Oui, en consultant un praticien
25%
29%
22%
Oui, je me suis mis(e) à la méditation
2%
2%
1%
Oui, j'ai pratiqué du yoga
6%
9%
4%
Oui, j'ai fait beaucoup de sport pour décompresser
23%
18%
28%
Non, pas vraiment
43%
41%
45%
Autre
1%
1%
0%
A la question « Pensez-vous à prendre soin de votre santé mentale au quotidien ? », rien ne va plus ! En effet, plus de 29 % essayent mais n'y parviennent absolument pas et 6 % considèrent même qu'ils ne maîtrisent pas du tout le sujet. Seulement 31 % tentent d'y prêter attention et d'être à leur écoute quand 34 % pensent que tout cela est finalement inutile.
Pensez-vous à prendre soin de votre santé mentale au quotidien ?
Réponses
Global
Femmes
Hommes
Non, je ne pense pas que ce soit quelque chose que je maîtrise
6%
4%
7%
Non, je ne pense pas que ce soit nécessaire
34%
25%
44%
Oui, j'essaye d'y faire attention et de m'écouter un peu plus
31%
36%
27%
Oui, j'essaye mais je n'y arrive absolument pas
29%
35%
22%
« Encore aujourd'hui, on a tendance à ne prêter attention à notre santé mentale que quand elle est mise à mal. Au fond, on ne nous a jamais appris à prendre soin de notre santé mentale au quotidien comme on nous apprend à nous brosser les dents quand on est enfant ou à faire du sport. Pourtant, la santé est un tout. Avec moka.care, nous pensons qu'il devrait être aussi simple de prendre soin de son mental que de son corps. Nous considérons que chacun devrait être libre de consulter un psychologue - sans nécessairement attendre d'avoir une "vraie" raison pour le faire. », a commenté Pierre-Etienne Bidon, cofondateur de moka.care.