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Selon le Pr. Jean-Luc Puel, président de l’association JNA, « Il est urgent de sortir l’oreille de la seule approche handicap pour la considérer comme un facteur clé d’équilibre de santé et de vie. C’est par cette voie que nous pourrons réduire les risques santé et optimiser les démarches de Qualité de Vie (QVT) en entreprise». Mobilisons-nous pour favoriser le Bien Etre et la santé au travail grâce au levier Santé auditive !
Difficultés de concentration
Les Français sont unanimes : les expositions sonores au travail leur provoqueraient maux de tte, fatigue et pour certains mme un sentiment de lassitude (Source enqutes annuelles JNA – IPSOS - Ifop disponibles sur demande). L’avancée des connaissances en neurosciences nous permettent de mieux comprendre le fonctionnement du système auditif et ses interactions avec le cerveau auditif, les aires cérébrales et les centres nerveux connexes. L’omniprésence du bruit par ses impacts sur le système auditif pourrait donc tre à l’origine de déséquilibres santé, source de fatigue et d’épuisement au travail. L’exposition sonore provoque une fatigue auditive amenant une production d’effort pour discriminer la parole. Normalement momentanée, l’accumulation des expositions sonores est alors source de l’installation de la fatigue, puis de difficultés de sommeil et par voie de conséquence, de pertes de vigilance, de difficultés de concentration puis d’épuisement.
A ce jour, il n’existe pas d’études épidémiologiques sur ce phénomène santé, aux coûts de santé publique, directs et croisés, pourtant élevés. Cependant, différentes thèses ont été produites et l’Inrs a travaillé le sujet en 2014. Grâce à ses productions, il est désormais possible d’objectiver la fatigue auditive en la mesurant. De nombreux médecins du travail & responsables QVT sont confrontés, bien en deçà des niveaux d’exposition sonore réglementaires de 80 dB – 8 heures, à cet enchaînement « Bruit – Santé auditive – Risques santé au travail » sans pouvoir s’appuyer sur des études épidémiologiques. L’évidence scientifique s’impose à nous. Les coûts sociaux s’imposent aussi à nous. Faut-il attendre ?
A ce jour, il n’existe pas d’études épidémiologiques sur ce phénomène santé, aux coûts de santé publique, directs et croisés, pourtant élevés. Cependant, différentes thèses ont été produites et l’Inrs a travaillé le sujet en 2014. Grâce à ses productions, il est désormais possible d’objectiver la fatigue auditive en la mesurant. De nombreux médecins du travail & responsables QVT sont confrontés, bien en deçà des niveaux d’exposition sonore réglementaires de 80 dB – 8 heures, à cet enchaînement « Bruit – Santé auditive – Risques santé au travail » sans pouvoir s’appuyer sur des études épidémiologiques. L’évidence scientifique s’impose à nous. Les coûts sociaux s’imposent aussi à nous. Faut-il attendre ?