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Article publié pour la première fois le 16/01/2008.
Le Président de la République n’en finit pas de ramener des contrats de ses voyages et de ses rencontres : en Chine, ce sont plus de 20 milliards d’euros de contrats qui avaient été signés et lors de la visite officielle très contestée du Président libyen, ce sont quelque 10 milliards de contrats qui avaient été récoltés. A ceux-là viennent s’ajouter ceux signés au Maroc (2 milliards) et au Qatar (470 millions).
Pour autant, il ne faudrait pas croire que c’est le seul déplacement de notre Président qui a suffi à obtenir des milliards d’euros de contrats. Le plus souvent, les contrats sont signés bien avant. De plus, le manque d’information autour de ces contrats empêche de voir quelle partie de ce montant profitera finalement à l’économie française. En effet, ces contrats font souvent naître de futures délocalisations (les profits des entreprises françaises n’étant pas forcément réinvestis en France).
Cette politique suscite de nombreuses critiques. Ségolène Royal, l’ancienne rivale du chef de l’Etat, a critiqué l’accueil et la signature de contrats avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi alors que les infirmières bulgares ont fait état de tortures dans les prisons libyennes. Cette critique soulève la question suivante : faut-il privilégier les intérêts économiques au détriment de considérations politiques ?
Pour autant, il ne faudrait pas croire que c’est le seul déplacement de notre Président qui a suffi à obtenir des milliards d’euros de contrats. Le plus souvent, les contrats sont signés bien avant. De plus, le manque d’information autour de ces contrats empêche de voir quelle partie de ce montant profitera finalement à l’économie française. En effet, ces contrats font souvent naître de futures délocalisations (les profits des entreprises françaises n’étant pas forcément réinvestis en France).
Cette politique suscite de nombreuses critiques. Ségolène Royal, l’ancienne rivale du chef de l’Etat, a critiqué l’accueil et la signature de contrats avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi alors que les infirmières bulgares ont fait état de tortures dans les prisons libyennes. Cette critique soulève la question suivante : faut-il privilégier les intérêts économiques au détriment de considérations politiques ?