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Le déficit du régime général de la Sécurité sociale est attendu à 19,5 milliards d'euros cette année, selon les dernières prévisions du gouvernement. Faut-il se réjouir de ce chiffre ? Oui et non. Oui car bien qu’impressionnant et négatif ce chiffre est encourageant. Pour cause, en 2010, le déficit s’était élevé à 23,9 milliards d’euros. En 2011, ce dernier à donc baisser de 18 %.
Non car les deux "trous" de la sécurité sociale sont toujours colossaux. L'assurance-maladie devrait afficher un déficit de 10,3 milliards d’euros. Et les dépenses d'assurance-maladie continuent de progresser (+2,9 % selon les dernières prévisions). Quant au déficit de la branche retraite, il devrait atteindre 6,4 milliards d’euros.
Non car les deux "trous" de la sécurité sociale sont toujours colossaux. L'assurance-maladie devrait afficher un déficit de 10,3 milliards d’euros. Et les dépenses d'assurance-maladie continuent de progresser (+2,9 % selon les dernières prévisions). Quant au déficit de la branche retraite, il devrait atteindre 6,4 milliards d’euros.
Comment expliquer cette amélioration ?
Cette amélioration (toute relative) s'explique par trois principales raisons :
- la progression de la masse salariale sur laquelle sont assises les cotisations sociales et une partie de la contribution sociale généralisée (CSG) qui financent le régime général. La masse salariale devrait ainsi augmenter de 3,2 % cette année, contre 2 % en 2010.
- les taxes sur le tabac. Ces dernières ont été révisées à la hausse en raison de la hausse du prix des cigarettes de fin 2010 et d'une consommation stable.
- l’inflexion du nombre de départs en retraite liée aux premiers effets attendus de la réforme qui entre en vigueur le 1er juillet prochain. Le gouvernement prévoit ainsi 642 000 départs cette année pour le régime général (salariés du privé), soit 10 % de moins qu'en 2010.
- la progression de la masse salariale sur laquelle sont assises les cotisations sociales et une partie de la contribution sociale généralisée (CSG) qui financent le régime général. La masse salariale devrait ainsi augmenter de 3,2 % cette année, contre 2 % en 2010.
- les taxes sur le tabac. Ces dernières ont été révisées à la hausse en raison de la hausse du prix des cigarettes de fin 2010 et d'une consommation stable.
- l’inflexion du nombre de départs en retraite liée aux premiers effets attendus de la réforme qui entre en vigueur le 1er juillet prochain. Le gouvernement prévoit ainsi 642 000 départs cette année pour le régime général (salariés du privé), soit 10 % de moins qu'en 2010.