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En octobre 2009, l’ex président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, se présentait, après 22 ans de pouvoir, à un cinquième mandat. Une mascarade puisque cette élection présidentielle était jouée d’avance.
Les détracteurs du régime qualifiaient ces élections de "mascarade". Il faut dire que deux des postulants étaient alors des proches du pouvoir : Mohamed Bouchiha, 61 ans, du Parti de l'unité populaire (PUP, 11 députés) et Ahmed Inoubli, 51 ans de l'Union démocratique unioniste (UDU, nationaliste, 7 députés). Lors de ces dernières élections, seul Ahmed Brahim, universitaire à la retraite de 63 ans, se posait "en vrai concurrent" et refusait de jouer au "figurant". Il proposait alors des réformes audacieuses et réclamait l'alternance au pouvoir. A l’époque, son manifeste avait été victime de censure.
Les détracteurs du régime qualifiaient ces élections de "mascarade". Il faut dire que deux des postulants étaient alors des proches du pouvoir : Mohamed Bouchiha, 61 ans, du Parti de l'unité populaire (PUP, 11 députés) et Ahmed Inoubli, 51 ans de l'Union démocratique unioniste (UDU, nationaliste, 7 députés). Lors de ces dernières élections, seul Ahmed Brahim, universitaire à la retraite de 63 ans, se posait "en vrai concurrent" et refusait de jouer au "figurant". Il proposait alors des réformes audacieuses et réclamait l'alternance au pouvoir. A l’époque, son manifeste avait été victime de censure.
Des élections historiques
Plus de 90 % des électeurs tunisiens ont fait le déplacement
Deux ans plus tard et seulement neuf mois après le renversement de Ben Ali, le peuple tunisien a afflué, dimanche, dans les bureaux de vote pour élire démocratiquement une assemblée constituante. Le taux de participation a été supérieur à 90 %, a annoncé l'Instance supérieure indépendante des élections. L’annonce officielle des premiers résultats est attendue mardi. Les islamistes du parti Ennahda (Renaissance) sont les favoris de ce scrutin.