En 2012, près de neuf sans-domicile sur dix ont consulté un médecin au cours des douze derniers mois, selon une étude de la DREES. Au sein de cette population, les femmes et les personnes de moins de 60 ans se rendent plus fréquemment chez le généraliste ou le spécialiste. En revanche, le recours aux soins dentaires est moins fréquent : 37 % des sans-domiciles ne sont pas allés chez le dentiste au cours des deux dernières années et 7 % ne s’y sont jamais rendus.
20 % des dernières consultations se sont déroulées à l’hôpital
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Un sans-domicile sur dix déclare ne bénéficier d’aucune couverture maladie et un sur quatre d’aucune complémentaire santé. Mais ce constat masque des situations contrastées. Les sans-domiciles de nationalité étrangère sont 16 % à ne pas disposer de couverture maladie et 29 % à ne pas avoir de complémentaire santé. Des pourcentages encore accrus parmi ceux qui déclarent avoir dormi, la veille de l’enquête, dans la rue ou en haltes de nuit. Cette moindre couverture médicale peut expliquer un recours fréquent aux soins hospitaliers : 20 % des dernières consultations chez un médecin se sont déroulées à l’hôpital.
Par ailleurs, un tiers des sans-domiciles précisent avoir été hospitalisés au moins une fois dans l’année écoulée et citent la maladie comme principal motif d’hospitalisation. 72 % des enquêtés sont passés par les urgences lors de leur dernière hospitalisation.Les personnes sans domicile se déclarent moins fréquemment en bonne santé que l’ensemble de la population, bien qu’elles soient en moyenne plus jeunes. Seule la moitié d’entre elles se considèrent en « bonne » ou en « très bonne » santé, contre 69 % dans l’ensemble de la population.
Par ailleurs, un tiers des sans-domiciles précisent avoir été hospitalisés au moins une fois dans l’année écoulée et citent la maladie comme principal motif d’hospitalisation. 72 % des enquêtés sont passés par les urgences lors de leur dernière hospitalisation.Les personnes sans domicile se déclarent moins fréquemment en bonne santé que l’ensemble de la population, bien qu’elles soient en moyenne plus jeunes. Seule la moitié d’entre elles se considèrent en « bonne » ou en « très bonne » santé, contre 69 % dans l’ensemble de la population.
Une santé dégradée
Les femmes sans domicile de 60 ans ou plus sont particulièrement concernées par ces problèmes de santé. Seules 10 % d’entre elles s’estiment en « bonne santé », contre la moitié des femmes de cette tranche d’âge dans l’ensemble de la population. Pour les hommes sans domicile de plus de 60 ans, cette part s’élève à 47 %. Ce niveau de santé perçue, quel que soit l’âge, est le reflet d’une santé physique et psychique dégradée.
À structure par âge et sexe identique à la population générale, 34 % des sans-domicile indiquent être en partie ou totalement édentés et 20 % déclarent être obèses, soit dans les deux cas une prévalence supérieure d’un tiers par rapport à la population générale. Près d’un quart des sans-domicile estiment être en dépression. Parmi les facteurs liés à la dépression figurent une surdéclaration d’événements graves vécus pendant l’enfance, mais aussi des comportements à risque tels qu’une consommation intensive d’alcool.
À structure par âge et sexe identique à la population générale, 34 % des sans-domicile indiquent être en partie ou totalement édentés et 20 % déclarent être obèses, soit dans les deux cas une prévalence supérieure d’un tiers par rapport à la population générale. Près d’un quart des sans-domicile estiment être en dépression. Parmi les facteurs liés à la dépression figurent une surdéclaration d’événements graves vécus pendant l’enfance, mais aussi des comportements à risque tels qu’une consommation intensive d’alcool.