Bluenove et ses partenaires Butagaz, Caisse des Dépôts, Humanis, Orange et Suez Environnement ont mené une nquête pour explorer le phénomène émergeant de « l’open innovation sociétale ». Les résultats de leur étude – une enquête menée par BVA auprès de 110 grandes entreprises en France ont donné lieu à un livre blanc téléchargeable ici. En voici, les principaux enseignements.
Les enjeux sociétaux sont devenus l'affaire des entreprises
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Confrontés à la nécessité de s’adapter en permanence aux nouveaux modèles économiques et aux nouveaux usages engendrés par la crise et par la transformation numérique de la société, les organisations se tournent de plus en plus vers l’Open Innovation, ce processus d’innovation ouverte et collaborative pour se différencier et rester compétitives.
Ainsi, 62% des entreprises interrogées déclarent avoir entamé une démarche d’ouverture de leur processus d’innovation (39%), lancé un projet d’expérimentation (12%) ou avoir des réflexions en cours sur le sujet.
Les bénéfices sont multiples. C’est un moyen d’améliorer leur offre de produits et de services (93%) et d’accélérer le développement de produits et de services innovants (86%), mais aussi un différenciateur permettant d’améliorer la satisfaction client (76%) ou de développer un écosystème innovant de partenaires (79%). C’est également un moyen d’apporter des réponses à des problèmes non résolus en interne (64%), de contribuer à des projets éco-citoyens (62%) et de générer de nouveaux revenus (60%).
Parallèlement, les enjeux sociétaux auxquels sont confrontées les entreprises – les impacts économiques, sociaux et environnementaux de leurs activités – deviennent de plus en plus cruciaux, non plus seulement pour leur image mais pour leur pérennité. Si la notion de responsabilité sociétale gagne du terrain, dans les faits, les lignes peinent à bouger alors que, en parallèle, il semble que les modèles d’organisation et d’innovation hérités de l’après-guerre aient fait leur temps.
Ainsi, 62% des entreprises interrogées déclarent avoir entamé une démarche d’ouverture de leur processus d’innovation (39%), lancé un projet d’expérimentation (12%) ou avoir des réflexions en cours sur le sujet.
Les bénéfices sont multiples. C’est un moyen d’améliorer leur offre de produits et de services (93%) et d’accélérer le développement de produits et de services innovants (86%), mais aussi un différenciateur permettant d’améliorer la satisfaction client (76%) ou de développer un écosystème innovant de partenaires (79%). C’est également un moyen d’apporter des réponses à des problèmes non résolus en interne (64%), de contribuer à des projets éco-citoyens (62%) et de générer de nouveaux revenus (60%).
Parallèlement, les enjeux sociétaux auxquels sont confrontées les entreprises – les impacts économiques, sociaux et environnementaux de leurs activités – deviennent de plus en plus cruciaux, non plus seulement pour leur image mais pour leur pérennité. Si la notion de responsabilité sociétale gagne du terrain, dans les faits, les lignes peinent à bouger alors que, en parallèle, il semble que les modèles d’organisation et d’innovation hérités de l’après-guerre aient fait leur temps.
Ouvrir le processus d’innovation de l’entreprise pour mieux répondre aux enjeux sociétaux
Interrogés sur les secteurs ayant le plus besoin de développer leur rôle sociétal, les professionnels jugent plus sévèrement les secteurs liés aux scandales récents touchant le quotidien des Français, et un top 5 se détache clairement : banque-finance-assurance (52%), énergie-développement (45%), grande distribution (44%), agroalimentaire (42%) et industrie pharmaceutique (41%). « Premièrement, innover sans impliquer ses parties prenantes internes et une partie de son écosystème est devenu impensable. Ensuite, innover dans le champ sociétal est aujourd’hui un enjeu clé des leaders de demain. Il manquait à ce jour, un document de référence permettant aux acteurs de construire leur stratégie dans ce sens. Ce livre blanc a pour ambition de les y aider », explique Martin DUVAL, PDG fondateur de bluenove.
En matière d’organisation, quand il s’agit de piloter un projet d’amélioration de leur rôle sociétal, les entreprises optent pour une gestion partagée principalement entre la direction de la communication (45%), et les directions de l’innovation et du marketing (39%), et dans une moindre mesure la direction commerciale (12%), industrielle (11%) et la DSI (6%). Mais pour développer le rôle sociétal de l’entreprise, les parties prenantes ne manquent pas : si les collaborateurs internes arrivent en tête (81%), les clients et les écoles sont également plébiscités (70%), ainsi que les fournisseurs (62%) et les collectivités locales (54%), et dans moindre mesure les startups (32%), les laboratoires et centres de recherche (30%) ou encore les grands groupes (17%).
En matière d’organisation, quand il s’agit de piloter un projet d’amélioration de leur rôle sociétal, les entreprises optent pour une gestion partagée principalement entre la direction de la communication (45%), et les directions de l’innovation et du marketing (39%), et dans une moindre mesure la direction commerciale (12%), industrielle (11%) et la DSI (6%). Mais pour développer le rôle sociétal de l’entreprise, les parties prenantes ne manquent pas : si les collaborateurs internes arrivent en tête (81%), les clients et les écoles sont également plébiscités (70%), ainsi que les fournisseurs (62%) et les collectivités locales (54%), et dans moindre mesure les startups (32%), les laboratoires et centres de recherche (30%) ou encore les grands groupes (17%).