En cette rentrée, je me suis mis en tête de trouver un indicateur économique qui s’améliore. Autant vous dire, que cela n’a pas été facile. Mais, rassurez-vous, j’ai fini par trouver quelque chose : le nombre de plans sociaux. Ce dernier continue sa baisse. Selon la Dares, au cours du premier semestre 2011, 507 plans de sauvegarde de l’emploi ont été déposés, soit une diminution de 30 % par rapport au six premiers mois de 2010. C'est même 60 % de moins si l’on le compare au premier semestre 2009, année record où l’on avait comptabilisé 1 311 plans sociaux.
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Néanmoins, ces chiffres doivent être interprétés avec prudence. En effet, les entreprises les plus fragiles ayant déjà fait faillite, le nombre de postulants potentiels au plan social doit automatiquement diminué. Pour savoir, si ces chiffres traduisent réellement une amélioration du tissu économique français, il faudrait reporter ces chiffres à une base d’entreprises connaissant des difficultés afin de pouvoir réaliser un pourcentage. Ce dernier permettrait d’avoir une meilleure vision quant à l’état de santé de nos entreprises.
Des voies alternatives
De plus, il faut préciser que de nombreuses entreprises passent par des solutions alternatives pour supprimer, en douce, des emplois : non remplacement de tout ou partie des départs en retraite, utilisation de l’intérim, multiplication des ruptures conventionnelles et développement du congé de mobilité.
Enfin, il est important de rappeler que les chiffres du premier semestre 2011 sont encore 40 % supérieurs par rapport à ceux des six premiers mois de l’année 2008. Le chemin de la convalescence est encore loin d’être fini. A ce rythme-là, il faudrait encore attendre deux longues années.
Enfin, il est important de rappeler que les chiffres du premier semestre 2011 sont encore 40 % supérieurs par rapport à ceux des six premiers mois de l’année 2008. Le chemin de la convalescence est encore loin d’être fini. A ce rythme-là, il faudrait encore attendre deux longues années.