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Quelle suite au Brexit ? Soit la Grande Bretagne obtient des accords commerciaux d’exception afin de protéger l’économie de l’Union européenne mais ce serait ouvrir la boîte de pandore pour les autres pays de l’Union Européenne. Soit aucune « aide » n’est envisagée pour donner un exemple aux autres pays de l’UE et le PIB européen va être impacté. Le choix est difficile. Une chose est sûre, les banques centrales vont être à la manœuvre pour limiter la casse.
Mais quid de l’Europe ? Saura-t-elle entendre les peuples qui rejettent cette construction ? Mr Junker est d’un silence assourdissant ! Comment peut-on avoir confiance dans une institution dont les dirigeants eux-mêmes ont abdiqué ? Quid de la City ? Perte du passeport européen, perte du droit de traiter l’euro, chute de l’immobilier à redouter et effet richesse mis à mal. En prime, un risque de dislocation du Royaume Uni. Mais peut-on se payer le luxe de perdre la deuxième puissance économique européenne ? La réponse est non. Il faudra donc acter des accords particuliers envers la Grande Bretagne.
Celle-ci sera aidée par une baisse drastique de sa devise rendant l’économie britannique plus compétitive. La Grande Bretagne débutera la première le cycle de remontée de son inflation toujours propice à la reprise d’un cycle de croissance. Autre avantage : l’arrêt de sa contribution au budget européen qui s’élève à ce jour à 0.50% de son PIB. Aujourd’hui la bourse anglaise est celle qui corrige le moins. C’est donc bien l’Europe qui est la première perdante. Mais la correction sur les bancaires est excessive. Il y a donc des opportunités à saisir !
A propos de l'auteur : Daniel Gerino est président et directeur de la gestion de Carlton Sélection.
Celle-ci sera aidée par une baisse drastique de sa devise rendant l’économie britannique plus compétitive. La Grande Bretagne débutera la première le cycle de remontée de son inflation toujours propice à la reprise d’un cycle de croissance. Autre avantage : l’arrêt de sa contribution au budget européen qui s’élève à ce jour à 0.50% de son PIB. Aujourd’hui la bourse anglaise est celle qui corrige le moins. C’est donc bien l’Europe qui est la première perdante. Mais la correction sur les bancaires est excessive. Il y a donc des opportunités à saisir !
A propos de l'auteur : Daniel Gerino est président et directeur de la gestion de Carlton Sélection.