3000 points de baisse sur le DAX en 6 mois, rien que cela. L’indice allemand revient à une performance de 0% sur l’année (également sur 2 ans) et ce, malgré un plan d’assouplissement quantitatif (QE) le plus important de l’histoire en Europe. Chine, survalorisation des actions, cycles boursiers, recul des résultats d’entreprise, de multiples raisons de la baisse que nous évoquions depuis le début de l’année.
Tenter de sauver
Les banques centrales vont-elles une nouvelle fois sauver les indices d’un bear market éventuel ? Tenter de les sauver oui, y réussir nous verrons bien. Une contradiction problématique est que Japonais, Européens et Chinois injectent déjà des milliards par mois pour empêcher le château de carte de s’écrouler tandis que les américains voudraient se lancer seuls dans un cycle de hausse de taux. Les premiers vont-ils augmenter leurs programmes de QE ? Les US vont-ils abandonner l’idée de monter les taux ? Vont-ils lancer un QE4 pour soutenir de nouveau les actions comme ils l’ont fait de 2009 à 2014 ?
Graphiquement parlant, la baisse des derniers mois est à la hauteur de la hausse précédente de début d’année, historique. La balle est de retour au centre, l’indice allemand est posé sur l’oblique passant par ses plus bas depuis 2011, zone clé pour la suite. En cas de rupture, la mise en place d’un bear market pouvant durer jusqu’à 1 à 3 ans ne serait pas à exclure. En cas de tenue, les cours pourraient revenir vers les 10500 points comme début septembre. La correction actuelle est de la même ampleur que celle de 2011 et il ne faut pas exclure une reprise haussière, portée par des rachats à bon compte, un soutien des banques centrales, un retour des fameux gérants avec leurs liquidités.
Graphiquement parlant, la baisse des derniers mois est à la hauteur de la hausse précédente de début d’année, historique. La balle est de retour au centre, l’indice allemand est posé sur l’oblique passant par ses plus bas depuis 2011, zone clé pour la suite. En cas de rupture, la mise en place d’un bear market pouvant durer jusqu’à 1 à 3 ans ne serait pas à exclure. En cas de tenue, les cours pourraient revenir vers les 10500 points comme début septembre. La correction actuelle est de la même ampleur que celle de 2011 et il ne faut pas exclure une reprise haussière, portée par des rachats à bon compte, un soutien des banques centrales, un retour des fameux gérants avec leurs liquidités.
Un facteur haussier sur court terme ?
Plusieurs facteurs plaident pour un éventuel scénario haussier de court terme, notamment le fait que la volatilité n’augmente pas, les taux obligataires ne réagissent pas à la baisse des indices et le Yen ne se renforce pas tant que cela. En d’autres termes, il n’y a pas la panique, élément nécessaire à une dégradation de la situation, pour le moment. Si ce rebond prenait forme, il faudrait probablement des résultats d’entreprise à la hauteur pour que les acheteurs reprennent le sourire mais surtout la main sur ces marchés car les vendeurs semblent avoir mis le couvercle (à 10500) pour le moment. Affaire à suivre.
On retrouve les zones de confluence, de supports, sur la plupart des indices européens et américains à quelques pourcents près. Ci-dessous (cf le graphique sur pdf ci-joint) l’Ibex, indice espagnol, dont la configuration est similaire au DAX si ce n’est qu’elle est moins haussière puisque cet indice est sorti par le bas de son canal haussier.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste chez CMC Markets France.
On retrouve les zones de confluence, de supports, sur la plupart des indices européens et américains à quelques pourcents près. Ci-dessous (cf le graphique sur pdf ci-joint) l’Ibex, indice espagnol, dont la configuration est similaire au DAX si ce n’est qu’elle est moins haussière puisque cet indice est sorti par le bas de son canal haussier.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste chez CMC Markets France.