Le repli des marchés actions depuis le début de l’année traduit la fébrilité des investisseurs qui « pricent » désormais un scénario plus dégradé aux Etats-Unis. Le contexte est propice au renforcement, notamment sur les valeurs les plus exposées à la conjoncture européenne.
Les valorisations actuelles ressortent aux niveaux de 2009
Nos prévisions macroéconomiques restent modérément optimistes. A la vue de l’environnement macroéconomique, nous prévoyons une hausse de 6 à 7 % des bénéfices des entreprises de la zone euro en 2016. Pour autant, les valorisations actuelles comment à « pricer » le risque d’un retour en récession de l’économie américaine, ce qui n’est pas notre scénario central. Cette réaction excessive des investisseurs offre des opportunités, notamment dans les valeurs de rendement. Nous renforçons les valeurs disposant d’une bonne visibilité, les valeurs exposées à la reprise européenne ou celles pouvant faire l’objet d’une acquisition (M&A). En revanche, nous restons extrêmement prudents sur les valeurs liées aux matières premières.
Concernant la chute des valeurs bancaires, les valorisations actuelles ressortent aux niveaux de 2009 (après la crise des subprimes) et de 2012 (crise de la zone euro). Le marché s’inquiète des répercussions sur le secteur bancaire des faillites prévues aux Etats-Unis dans l’industrie pétrolière. Le risque de contagion du secteur pétrolier américain au secteur bancaire européen semble toutefois davantage circonscrit que dans les cas des subprimes. Les banques européennes n’ont pas financé massivement le secteur pétrolier américain. A ce titre, la chute des valeurs bancaires nous paraît exagérée. Si la conjoncture économique est décevante en l’absence d’indicateurs très encourageants, les conditions d’une crise systémique ne sont pas réunies. De plus, sous la houlette des autorités de régulation, les niveaux des capitaux propres des banques européennes ont été fortement renforcés ces dernières années. Consolidation dans le secteur télécom européen
Concernant la chute des valeurs bancaires, les valorisations actuelles ressortent aux niveaux de 2009 (après la crise des subprimes) et de 2012 (crise de la zone euro). Le marché s’inquiète des répercussions sur le secteur bancaire des faillites prévues aux Etats-Unis dans l’industrie pétrolière. Le risque de contagion du secteur pétrolier américain au secteur bancaire européen semble toutefois davantage circonscrit que dans les cas des subprimes. Les banques européennes n’ont pas financé massivement le secteur pétrolier américain. A ce titre, la chute des valeurs bancaires nous paraît exagérée. Si la conjoncture économique est décevante en l’absence d’indicateurs très encourageants, les conditions d’une crise systémique ne sont pas réunies. De plus, sous la houlette des autorités de régulation, les niveaux des capitaux propres des banques européennes ont été fortement renforcés ces dernières années. Consolidation dans le secteur télécom européen
Consolidation
Dans cet environnement de taux bas, nous continuons de privilégier les valeurs de rendement avec une prédilection actuelle pour le secteur immobilier qui a réussi à abaisser ses coûts de financement et offre toujours un rendement annuel compris entre 3 % et 5 % L’immobilier résidentiel allemand est à privilégier en raison de la visibilité appréciable sur le niveau des cash flows et de ses niveaux de valorisation actuels. Le rebond de l’immobilier en France est également à prendre en compte. Le secteur des télécoms offre également un rendement attractif.
A travers ce secteur, l’investisseur peut également se positionner sur la thématique du M&A. La consolidation européenne est en cours, de nombreux opérateurs gardent des tailles trop réduites pour faire face aux investissements nécessaires. Si le marché américain n’est disputé que par quatre opérateurs, le marché européen n’en compte pas moins de 90 ! Au cours des prochaines années, la tendance au rapprochement des acteurs devrait s’accélérer. Dans le monde de la santé, l’appétit des grands laboratoires pharmaceutiques créé également des opportunités d’investissement. La rentabilité et la visibilité du secteur restent particulièrement attractives.
A propos de l'auteur : Fabrice Masson est directeur de la gestion actions chez BFT Investment Managers.
A travers ce secteur, l’investisseur peut également se positionner sur la thématique du M&A. La consolidation européenne est en cours, de nombreux opérateurs gardent des tailles trop réduites pour faire face aux investissements nécessaires. Si le marché américain n’est disputé que par quatre opérateurs, le marché européen n’en compte pas moins de 90 ! Au cours des prochaines années, la tendance au rapprochement des acteurs devrait s’accélérer. Dans le monde de la santé, l’appétit des grands laboratoires pharmaceutiques créé également des opportunités d’investissement. La rentabilité et la visibilité du secteur restent particulièrement attractives.
A propos de l'auteur : Fabrice Masson est directeur de la gestion actions chez BFT Investment Managers.