Après plusieurs années de baisse consécutive (-20 % en cinq ans), le produit brut des jeux (PBJ) est en fin reparti à la hausse. En 2017, les revenus générés par les casinos ont ainsi progressé de 2 %, une première depuis cinq ans. Trois principaux facteurs expliquent cette reprise. Le premier est conjoncturel. Le secteur des casinos est très impacté par la croissance économique. Or elle a enfin repris après la longue période de crise entamée en 2008. De plus, la reprise du tourisme après le ralentissement enregistré à cause des attentats permet de faire revenir les gens dans les casinos.. En effet, la grande majorité de ces établissements se concentre dans des zones touristiques. Deuxièmement, le succès des machines à sous ne se dément pas. Cette activité représente environ 85 % du produit brut des jeux.
Digitalisation
Dernier facteur et non des moindres, l’essor des jeux électriques. Le digital révolutionne un secteur jusqu’ici très traditionnel. Des jeux classiques, comme la roulette anglaise ou le black jack, sont ainsi revisités. La roulette anglaise fonctionne à l’aide d’un cylindre automatisé qui permet d’ériger plusieurs postes de jeu individuels. Quant à la version électronique du black jack, elle se fait devant un écran tactile. Le joueur peut alors défier une banque virtuelle et tentez de se rapprocher du chiffre 21, sans le dépasser au risque de tout perdre. L’avantage de ces jeux est de fonctionner avec des mises plus bases : un euro contre deux euros pour une table classique.
Résultat, ces machines attirent des joueurs aux budgets plus petits. Autre avantage, les horaires : les machines électroniques fonctionnent à partir de 15 heure alors qu’il faut attendre 21 heure pour jouer aux tables à roulettes. Basés sur le principe des machines à sous, ces jeux plaisent énormément aux jeunes âgés de vingt à trente ans. Résultat, la moyenne d’âge a légèrement baissé pour atteindre 45 ans. Grâce à la digitalisation de leur activité, les acteurs du secteur s’assurent donc une deuxième jeunesse. La digitalisation peut même aller encore plus loin. Les casinos virtuels gagnent des parts de marché. Il est désormais possible de jouer depuis chez soi. Il existe une multitude de sites. La concurrence est telle qu’il est même fréquent de gagner des bonus lors de l’inscription. Toujours intéressant.
Résultat, ces machines attirent des joueurs aux budgets plus petits. Autre avantage, les horaires : les machines électroniques fonctionnent à partir de 15 heure alors qu’il faut attendre 21 heure pour jouer aux tables à roulettes. Basés sur le principe des machines à sous, ces jeux plaisent énormément aux jeunes âgés de vingt à trente ans. Résultat, la moyenne d’âge a légèrement baissé pour atteindre 45 ans. Grâce à la digitalisation de leur activité, les acteurs du secteur s’assurent donc une deuxième jeunesse. La digitalisation peut même aller encore plus loin. Les casinos virtuels gagnent des parts de marché. Il est désormais possible de jouer depuis chez soi. Il existe une multitude de sites. La concurrence est telle qu’il est même fréquent de gagner des bonus lors de l’inscription. Toujours intéressant.
Divertissements
Autre axe de développement pour les casinos, la diversification. Ils sont ainsi de plus en nombreux à proposer des divertissements à la manière de ce qui se fait à Las Vegas. A côtés des machines à sous, les salles de spectacle se multiplient. Mais pas que. Les casinos hébergent de plus en plus d’événements comme des compétitions de jeux vidéo. Dans tous les cas, l’objectif est le même : attirer une clientèle plus variée qui vient avant tout pour le spectacle mais qui n’hésite pas à aller jouer avant ou après l’événement. Pour autant, malgré ces bonnes nouvelles, le marché reste très concurrentiel et tous les acteurs sont à l’affût de la moindre opportunité. En France, on recensait seulement 190 casinos en 2016. Mais ce nombre pourrait progresser rapidement pour dépasser les 200 d’ici à 2020.
Le potentiel de Paris
En cause, le remplacement des cercles de jeux à Paris par des clubs, à l’image moins sulfureuse. Le grands groupes de casinos ont déjà fait part de leur intérêt car jusqu’à présent, ils n’avaient pas le droit de s’installer dans la capitale française. De son côté, la Mairie de Paris se frotte les mains. Elle pourrait percevoir tous les ans jusqu’à douze millions d’euros de taxes sur les jeux d’argent. Un joli pactole alors que les communes tentent de trouver de nouvelles sources de financement. Si les machines à sous n’y seront toujours pas autorisées, les jeux de table, comme le poker, seraient permis. Moins d’argent en perspective donc mais le seul fait d’être présent suffit à attirer les convoitises.
Le groupe de casinos Barrière, leader sur le marché français, projette ainsi d’ouvrir un club de jeux sur l’avenue des Champs-Élysées dès cet été. Le dossier de candidature a été déposé pour le numéro 104, en face de l’hôtel Fouquet’s Barrière. Mais ce n’est pas le seul à se montrer présent sur ce nouveau marché prometteur. Résultat, les premières ouvertures devraient se multiplier dès cette année. Car les premières arrivées seront les premiers servis. La concurrence oblige donc à la rapidité. De quoi garantir un relais de croissance et une bonne année 2018. Les prévisions font état d’un taux de croissance proche de 2 % par an jusqu’en 2020. De quoi redonner définitivement le sourire aux acteurs du secteur.
Le groupe de casinos Barrière, leader sur le marché français, projette ainsi d’ouvrir un club de jeux sur l’avenue des Champs-Élysées dès cet été. Le dossier de candidature a été déposé pour le numéro 104, en face de l’hôtel Fouquet’s Barrière. Mais ce n’est pas le seul à se montrer présent sur ce nouveau marché prometteur. Résultat, les premières ouvertures devraient se multiplier dès cette année. Car les premières arrivées seront les premiers servis. La concurrence oblige donc à la rapidité. De quoi garantir un relais de croissance et une bonne année 2018. Les prévisions font état d’un taux de croissance proche de 2 % par an jusqu’en 2020. De quoi redonner définitivement le sourire aux acteurs du secteur.