Plus les années passent, plus la dette de l’Argentine pèse sur l’équilibre économique et politique du pays. Le gouvernement semble ne pas savoir quoi faire. Et au lieu de s’attaquer au cœur du problème, il préfère s’arranger à trouver des solutions provisoires pour remplir de nouveau un seau troué. Auparavant, le gouvernement avait ainsi nationalisé le système de retraite et tenté de taxer les exportations des matières agricoles.
Dernière trouvaille en date : puiser dans les réserves de devise accumulées lors de la flambée de cours des matières agricoles. Mme Kirchner veut utiliser une partie de ces réserves, 6,5 milliards de dollars, pour régler la moitié de la dette en 2010, comme l'avait fait son mari, l'ancien président Nestor Kirchner, pour rembourser l'intégralité de la dette envers le Fonds monétaire international, 9,5 milliards de dollars, en 2005.
Pour cela, le gouvernement a créé, en décembre 2009, un fonds bicentenaire pour la réduction de la dette et la stabilité. Au total, Cristina Kirchner, la présidente de l’Argentine, a mis la main sur un trésor de 48 milliards de dollars. Ce butin lui permettra de faire face aux échéances de la dette extérieure qui s’élèvent à 15 milliards de dollars en 2010. Solution qui devait lui permettre d’attendre sagement les élections présidentielles prévues en octobre 2011.
Dernière trouvaille en date : puiser dans les réserves de devise accumulées lors de la flambée de cours des matières agricoles. Mme Kirchner veut utiliser une partie de ces réserves, 6,5 milliards de dollars, pour régler la moitié de la dette en 2010, comme l'avait fait son mari, l'ancien président Nestor Kirchner, pour rembourser l'intégralité de la dette envers le Fonds monétaire international, 9,5 milliards de dollars, en 2005.
Pour cela, le gouvernement a créé, en décembre 2009, un fonds bicentenaire pour la réduction de la dette et la stabilité. Au total, Cristina Kirchner, la présidente de l’Argentine, a mis la main sur un trésor de 48 milliards de dollars. Ce butin lui permettra de faire face aux échéances de la dette extérieure qui s’élèvent à 15 milliards de dollars en 2010. Solution qui devait lui permettre d’attendre sagement les élections présidentielles prévues en octobre 2011.
Un problème économique qui devient aussi politique
Mais c’était sans compter l’opposition de Martin Redrado, gouverneur de la banque centrale d’argentine. Pour y faire face, la présidente argentine a décidé de le renvoyer, via un décret, pour "manquement aux devoirs d'un fonctionnaire". Malheureusement pour elle, le gouverneur a été maintenu dans ses fonctions par une juge. Pire encore, la juge a également suspendu un autre décret présidentiel autorisant l'utilisation de 6,5 milliards de dollars de réserves de la Banque centrale pour régler la moitié de la dette arrivant à échéance en 2010. Cette crise économique fragilise donc un peu plus la situation politique du pays. Depuis les élections de 2009, Cristina Kirchner a perdu la majorité au Congrès.
Dans le même temps, le pays prépare son retour sur les marchés internationaux de dette. Car après avoir puisé dans tous les bas de laine qu’il aura trouvés, le gouvernement argentin sera contraint de financer sa dette par l’émission de dette. Une pratique courante qui peut s’avérer fatale pour une économie aussi fragile que celle de l’Argentine.
Dans le même temps, le pays prépare son retour sur les marchés internationaux de dette. Car après avoir puisé dans tous les bas de laine qu’il aura trouvés, le gouvernement argentin sera contraint de financer sa dette par l’émission de dette. Une pratique courante qui peut s’avérer fatale pour une économie aussi fragile que celle de l’Argentine.