"Les opérateurs, c'est l'État. On ne peut pas s'en désintéresser. C'est l'État qui les contrôle, les finance en majorité, et ils exercent des missions de service public. Pourtant, nous ne leur appliquons pas les règles en vigueur dans les ministères. La tutelle exerce parfois mal son rôle. (…) L'enjeu est important : en mettant à part les agences régionales de santé et les universités, les 489 opérateurs représentent 33 milliards d'euros de crédits et 250 000 emplois. Nous voulons faire 10 % d'économies sur les dépenses de fonctionnement des opérateurs de l'État" a déclaré Éric Woerth, le ministre du Budget, lors d’un entretien accordé aux Échos.
En ces périodes de troubles économiques, les plans de réduction de coût sont à la mode. L’État ne fait pas exception. Les 643 opérateurs publics (Pôle emploi, Météo France, CNRS et Inserm…) représentent, avec 371 000 salariés, le quatrième poste de dépenses. Le gouvernement évalue leur poids à 43 milliards d'euros (dont 34 milliards d'euros de subventions et 9 milliards de taxes affectées). Demain, Eric Woerth réunit leurs dirigeants pour fixer des objectifs plutôt osés.
En ces périodes de troubles économiques, les plans de réduction de coût sont à la mode. L’État ne fait pas exception. Les 643 opérateurs publics (Pôle emploi, Météo France, CNRS et Inserm…) représentent, avec 371 000 salariés, le quatrième poste de dépenses. Le gouvernement évalue leur poids à 43 milliards d'euros (dont 34 milliards d'euros de subventions et 9 milliards de taxes affectées). Demain, Eric Woerth réunit leurs dirigeants pour fixer des objectifs plutôt osés.