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Depuis quelques années, on accuse le capitalisme français d’être trop élitiste. La gouvernance des entreprises du CAC 40 sont contrôlées par un petit groupe. Cela en était arrivé à un point que même le Medef s’était permis de critiquer le phénomène dans son code des bonnes pratiques édictées en 2000 en partenariat avec l’Association française des entreprises privées (AFEP). Certains pensaient que la crise allait permettre de faire bouger les choses.
Malheureusement, rien à changer. Au sein des conseils d’administration des entreprises de l’indice de la Bourse de Paris, le cumul des mandats est monnaie courante. Selon le cabinet Ernst & Young, 98 personnes détiennent 43 % des droits de votes.
Malheureusement, rien à changer. Au sein des conseils d’administration des entreprises de l’indice de la Bourse de Paris, le cumul des mandats est monnaie courante. Selon le cabinet Ernst & Young, 98 personnes détiennent 43 % des droits de votes.
Petits votes entre amis
On imagine facilement les arrangements qui peuvent être pris. Et à ce petit jeu là, BNP Paribas semble être la mieux placée. Quatre dirigeants de la banque sont présents dans 12 sociétés du CAC 40. En revanche, les étrangers, qui détiennent pourtant 40 % du capital des groupes du CAC 40 possède que 21 % des droits de vote. Quant à l’égalité homme/femme, il est encore loin d’être atteint. Les femmes ne représentent que 10 % des droits de vote.