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Dans les pays en développement, 80 % des maladies sont liées à l’eau. Pour les pays développé, le problème est autre. Il tient plus de la quantité que de la qualité. En Australie par exemple, la sécheresse se fait de plus en plus forte et les rendements agricoles ne cessent de décroître. Malgré l’accélération de ce phénomène, l’objectif central demeure le même : améliorer l’accès à l’eau potable.
Depuis 1990, 1,6 milliard de personnes ont eu accès à l’eau, principalement en Chine et en Inde. Pourtant cela ne suffit pas, chaque année, 3 millions de personnes meurent par manque d’eau ou par sa mauvaise qualité. L’Afrique est la plus touchée par ce phénomène. Sur le continent africain, le manque d’accès à une eau de qualité et à des infrastructures sanitaires de base engendre des pertes estimées à 28,4 milliards de dollars par an, soit près de 5 % du PIB africain.
Pour améliorer la situation, le seul remède reste l’investissement dans de grands projets d’infrastructures. Malheureusement, la crise rend les choses compliquées. Résultat, les investissements se font de plus en plus rares. Encore une fois, les experts comptent profiter du Forum pour montrer l’urgence de la situation. Sous l’égide des Nations unies, vingt-six agences de l’ONU ont rédigé le troisième rapport mondial sur les ressources en eau. Il montre qu’il faudrait entre 90 et 150 milliards de dollars, chaque année dans le monde, pour construire et entretenir des systèmes d’adduction, d’évacuation et d’irrigation performants.
Mais une nouvelle tendance vient compliquer un peu plus la donne. Année après année, les pays en développement change leur mode de consommation de l’eau. L’augmentation de la demande en viande et en produits laitiers dans les pays émergents intensifie la pression sur la ressource en eau. Faire pousser un kilo de blé nécessite de 800 à 4 000 litres d’eau tandis que produire un kilo de viande de boeuf en demande entre 2 00 et 16 000 litres. Résultat, la demande explose et les stocks commencent à se faire rares.
Encore un élément qui va renforcer la tension autour du futur « or bleu ». Finalement, le plus grand mérite du Forum réside dans le fait que l’ensemble des pays tente de trouver une solution commune. Car le plus grand risque serait que chaque pays traite ses ressources en eau de façon individuelle, laissant les portes ouvertes à un avenir incertain quand à leurs gestions.
Depuis 1990, 1,6 milliard de personnes ont eu accès à l’eau, principalement en Chine et en Inde. Pourtant cela ne suffit pas, chaque année, 3 millions de personnes meurent par manque d’eau ou par sa mauvaise qualité. L’Afrique est la plus touchée par ce phénomène. Sur le continent africain, le manque d’accès à une eau de qualité et à des infrastructures sanitaires de base engendre des pertes estimées à 28,4 milliards de dollars par an, soit près de 5 % du PIB africain.
Pour améliorer la situation, le seul remède reste l’investissement dans de grands projets d’infrastructures. Malheureusement, la crise rend les choses compliquées. Résultat, les investissements se font de plus en plus rares. Encore une fois, les experts comptent profiter du Forum pour montrer l’urgence de la situation. Sous l’égide des Nations unies, vingt-six agences de l’ONU ont rédigé le troisième rapport mondial sur les ressources en eau. Il montre qu’il faudrait entre 90 et 150 milliards de dollars, chaque année dans le monde, pour construire et entretenir des systèmes d’adduction, d’évacuation et d’irrigation performants.
Mais une nouvelle tendance vient compliquer un peu plus la donne. Année après année, les pays en développement change leur mode de consommation de l’eau. L’augmentation de la demande en viande et en produits laitiers dans les pays émergents intensifie la pression sur la ressource en eau. Faire pousser un kilo de blé nécessite de 800 à 4 000 litres d’eau tandis que produire un kilo de viande de boeuf en demande entre 2 00 et 16 000 litres. Résultat, la demande explose et les stocks commencent à se faire rares.
Encore un élément qui va renforcer la tension autour du futur « or bleu ». Finalement, le plus grand mérite du Forum réside dans le fait que l’ensemble des pays tente de trouver une solution commune. Car le plus grand risque serait que chaque pays traite ses ressources en eau de façon individuelle, laissant les portes ouvertes à un avenir incertain quand à leurs gestions.