Acculturation
Préfixe : ad (mouvement de rapprochement) et non pas préfixe « a » (privation). L’acculturation peut être alors défini comme le processus par lequel deux cultures rentrent en « contact » et par lequel il en résulte que l’une ou les deux soient modifiées.
Le mot acculturation apparaît dès 1880 sous la plume de J. Powell, anthropologue américain, qui étudie la transformation des modes de vie des immigrants au contact de la société américaine. « L’acculturation est l’ensemble des phénomènes qui résultent d’un contact continu et direct entre des groupes d’individus de cultures différentes et qui entraînent des changements dans les modèles culturels initiaux de l’un ou des deux groupes ». Le concept d’acculturation permet de dynamiser la notion de culture.
Les contacts peuvent être :
- libres : migrations volontaires, tourisme, médias…
- forcés ou imposés : colonisation, conquête, imposition d’une religion, d’une langue…
- directs : avec l’immigration, avec des agents tels que les missionnaires, les enseignants, les touristes, les entreprises…
- indirects : influence de la culture véhiculée par les médias et en particulier la télévision.
Pour Roger Bastide, on peut distinguer trois étapes dans le processus d’acculturation :
- Le principe de sélectivité:
- La réinterprétation
- La « restructuration » de la culture qui résulte des étapes précédentes
Le mot acculturation apparaît dès 1880 sous la plume de J. Powell, anthropologue américain, qui étudie la transformation des modes de vie des immigrants au contact de la société américaine. « L’acculturation est l’ensemble des phénomènes qui résultent d’un contact continu et direct entre des groupes d’individus de cultures différentes et qui entraînent des changements dans les modèles culturels initiaux de l’un ou des deux groupes ». Le concept d’acculturation permet de dynamiser la notion de culture.
Les contacts peuvent être :
- libres : migrations volontaires, tourisme, médias…
- forcés ou imposés : colonisation, conquête, imposition d’une religion, d’une langue…
- directs : avec l’immigration, avec des agents tels que les missionnaires, les enseignants, les touristes, les entreprises…
- indirects : influence de la culture véhiculée par les médias et en particulier la télévision.
Pour Roger Bastide, on peut distinguer trois étapes dans le processus d’acculturation :
- Le principe de sélectivité:
- La réinterprétation
- La « restructuration » de la culture qui résulte des étapes précédentes
Acteur
La notion d’acteur est différente selon les théories. On peut ainsi en distinguer trois grands types :
- un acteur d’essence collectif: du mouvement social à la sociologie de l’expérience (Alain Touraine et François Dubet)
- un acteur définit comme atome: l’individualisme méthodologique (Raymond Boudon)
- un acteur intelligent: comportement stratégique et jeu de pouvoir (Michel Crozier)
- un acteur d’essence collectif: du mouvement social à la sociologie de l’expérience (Alain Touraine et François Dubet)
- un acteur définit comme atome: l’individualisme méthodologique (Raymond Boudon)
- un acteur intelligent: comportement stratégique et jeu de pouvoir (Michel Crozier)
Agence (théorie de l’)
L’article fondateur est de Jensen et Meckling (1976). Elle va permettre une analyse économique plus poussée de la firme notamment à l’aide de la relation principal/agent et de la théorie des contrats (coût de transaction et théorie de l’agence).
Elle fait partie de l’approche contractuelle de la firme. Les hypothèses sont les suivantes :
- Rationalité substantive
- Asymétrie d’information
- Risque
Les contrats sont complets (rationalité substantive). Il a deux modèles :
- sélection adverse (Akerlof, Market for lemons, 1970) asymétrie ex ante portant sur l’information.
- Aléa moral: asymétrie ex post portant sur l’action.
Elle fait partie de l’approche contractuelle de la firme. Les hypothèses sont les suivantes :
- Rationalité substantive
- Asymétrie d’information
- Risque
Les contrats sont complets (rationalité substantive). Il a deux modèles :
- sélection adverse (Akerlof, Market for lemons, 1970) asymétrie ex ante portant sur l’information.
- Aléa moral: asymétrie ex post portant sur l’action.
Antinomies
Voici les principales antinomies en sociologie :
- Matériel/idéel
- Objectif/subjectif
- Collectif/individuel
- Macro/micro.
- Matériel/idéel
- Objectif/subjectif
- Collectif/individuel
- Macro/micro.
Arendt (Hannah)
La crise de la culture, 1954
Rupture du fil de la tradition, elle s’interroge alors sur la notion de culture et s’il est possible de vivre sans un monde sans culture (au sens de tradition, de passé). Dans un chapitre, intitulé « crise de l’éducation », elle montre l’enjeu de l’éducation et les faiblesses de l’appareil éducatif dans les sociétés contemporaines.
Rupture du fil de la tradition, elle s’interroge alors sur la notion de culture et s’il est possible de vivre sans un monde sans culture (au sens de tradition, de passé). Dans un chapitre, intitulé « crise de l’éducation », elle montre l’enjeu de l’éducation et les faiblesses de l’appareil éducatif dans les sociétés contemporaines.
Ariès (Philippe)
L’enfant et la vie familiale sous l’Ancien régime, 1960
Dans ce livre, il montre à la fois la découverte de l’enfant (école et plus grande dépendance vis-à-vis de la famille) et la naissance du sentiment familiale. Fait référence à la première modernité.
Dans ce livre, il montre à la fois la découverte de l’enfant (école et plus grande dépendance vis-à-vis de la famille) et la naissance du sentiment familiale. Fait référence à la première modernité.
Aron (Raymond)
La sociologie allemande contemporaine, 1935
Introduction à la philosophie de l’histoire, 1937
Il s’interroge sur la distinction entre expliquer et comprendre dans l’histoire de la sociologie.
Introduction à la philosophie de l’histoire, 1937
Il s’interroge sur la distinction entre expliquer et comprendre dans l’histoire de la sociologie.
Arrow
Social choice and indivual values, 1951
Dans ce livre, il développe le théorème d’impossibilité : il montre qu’il est impossible de faire dériver les préférences de l’acteur collectif de la collection des préférences individuelles autant que selon une modalité dictatoriale. Arrow définit le paradigme « standard » (néoclassique) par deux éléments : l’homo oeconomicus et le marché.
Dans ce livre, il développe le théorème d’impossibilité : il montre qu’il est impossible de faire dériver les préférences de l’acteur collectif de la collection des préférences individuelles autant que selon une modalité dictatoriale. Arrow définit le paradigme « standard » (néoclassique) par deux éléments : l’homo oeconomicus et le marché.