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Ces mesures inscrites au Projet de Loi de Finances 2021 vont faciliter la prise de décisions des entreprises en terme de choix de production et de prix. Elles devraient bénéficier à 42 % des ETI et 32% des TPE/PME ainsi qu’à 26% des grandes entreprises, selon le Ministère de l’Economie et des Finances. Mais ces 10 milliards risquent de ne pas être suffisants pour combler l’écart avec nos concurrents. En effet, que pèseront-ils face aux autres nations qui ont une politique fiscale beaucoup moins pesante et donc plus incitative pour leurs entreprises ?
2/ Le financement des entreprises
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Une garantie publique pour les placements financiers qui recevront un label « France Relance ». Ce label sélectionnera les fonds les plus pertinents pour une reprise durable de l’économie permettant à chacun d’orienter son épargne vers les financements de long terme utiles aux PME et ETI. Les premières labellisations de fonds d’investissement interviendront avant la fin du 4ème trimestre 2020. Ils feront l’objet d’une adoption finale dans la loi de finances permettant la mise en œuvre de la garantie de fonds propres de Bpifrance.
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Une garantie de l’État pour soutenir les investissements des TPE/PME et ETI par l'intermédiaire d'un dispositif d'octroi de prêts participatifs par les réseaux bancaires. La distribution de prêts participatifs par les réseaux bancaires interviendra au début de l’année 2021.
L’intérêt du label est bien entendu de réconcilier les Français avec l’économie réelle, en fléchant de manière identifiable, leur épargne vers des fonds responsables. Mais aussi de donner les garanties suffisantes au fonds d’investissement sur leur portefeuille de participations. L’ensemble devant permettre un véritable capital-développement à destination des entreprises. S’agissant du prêt participatif, il ouvrira la possibilité aux TPE-PME d’accroître leur capacité d’investissement et d’améliorer durablement leur compétitivité. Renforçant leur bilan, il n’impactera pas leur gouvernance.
En conclusion, “France Relance” comporte de bonnes incitations. Cependant, les PME/TPE de filière de la construction, qui contribuent pour près de 8 % de notre PIB, ont été visiblement oubliées au profit de la seule rénovation énergétique, bien que cette dernière soit louable. Nous retiendrons donc deux aspects dans ce volet dédié à la relance de l’économie : créer de la valeur en France et donner les opportunités à nos entreprises d’être des relais de croissance pour demain. Pour challenger cet objectif, les professionnels libéraux que nous sommes, dans les domaines de l’investissement et du patrimoine, de l’assurance, du crédit, de l’immobilier de placement et du développement de l’entreprise seront là pour accompagner les dirigeants et chefs d’entreprises.
A propos de l'auteur : Didier Kling est président de la Chambre Nationale des Conseils et Experts Financiers (CNCEF) depuis 2004.