"Pour briser la spéculation, il faut créer un grand marché commun de la dette souveraine et transformer le Fonds de stabilité financière en une banque publique européenne capable d'émettre des euro-obligations. Pour reprendre le chemin de la croissance, il faut aussi reprendre les grands projets européens du type Airbus ou Ariane, notamment dans l'énergie.
(…) L'Europe doit se ressaisir. Se ressaisir réclame de s'unir. La France et l'Allemagne doivent agir de concert pour sauver à la fois la zone euro et la croissance européenne - c'est l'urgence -mais aussi pour porter une autre Europe. Ce message, je l'ai porté à Berlin jeudi dernier auprès de nos amis du SPD. Je l'ai réitéré le lendemain à Evian devant des chefs d'entreprise de nos deux pays. C'est en avançant ensemble que nous grandirons ensemble !", écrit Martine Aubry dans une tribune publiée dans les Échos.
Unité, le nouveau mot d’ordre
En cette période de crise, chacun y va de sa petite phrase pour tenter de rassurer les marchés. Et, en ce moment, ce qui semble plaire, c’est l’unité. L’union fait la force c’est bien connue. Même le président américain, Barack Obama, se laisse prendre au jeu : "Les grands pays d'Europe, les dirigeants du continent, doivent se rencontrer et prendre une décision sur une intégration coordonnée de la politique monétaire, avec une politique budgétaire mieux coordonnée."
Le problème est que l’on n’aurait pas dû attendre aussi longtemps car, malheureusement, il est déjà trop tard. Le mal est déjà fait. Au moins, espérons que l’unité ne soit pas que dans les mots et que face à l’effondrement des marchés financiers nous fassions front commun.
Le problème est que l’on n’aurait pas dû attendre aussi longtemps car, malheureusement, il est déjà trop tard. Le mal est déjà fait. Au moins, espérons que l’unité ne soit pas que dans les mots et que face à l’effondrement des marchés financiers nous fassions front commun.