Le marchés automobile de l’Union Européenne a enregistré une baisse de 7,8 % par rapport à 2011, avec 12,5 millions d’unités vendues en 2012. Cela représente une diminution de 3,5 millions de véhicules par rapport au point haut de 2007. La production européenne en subit les conséquences, enregistrant une baisse de 1,2 millions d’unités. L’institut d’analyse PwC Autofacts anticipe la poursuite de la tendance baissière du marché européen sur le premier semestre 2013 et un début de reprise à partir du 2ème semestre. Ainsi, les ventes devraient rester quasi stables à 12,4 millions d’unités. En France, la baisse de production de près de 14% entre 2011 et 2012 s’explique à la fois par la très forte dépendance des constructeurs aux marchés sinistrés et par l’absence de débouchés hors d’Europe.
Les mesures d'austérité vont encore peser
Conformément aux prévisions de PwC Autofacts diffusées en septembre, 12,5 millions de voitures particulières ont été vendues sur l’année 2012. L’Union Européenne et les pays de l’AELE étant les premiers débouchés de la production automobile européenne, celle-ci a donc logiquement suivi la tendance baissière en passant de près de 17 millions de voitures produites en 2011 à un peu moins de 16 millions en 2012. La production automobile entre 2011 et 2012 a été fortement impactée par la baisse des ventes françaises (-13,9%) et la poursuite de l’effondrement des marchés espagnols (-13,4%) et italiens (-19,9%).
Même la demande allemande affiche quelques signes de faiblesse (-2,9%) alors que les ventes britanniques signent une hausse (+5,3%). Le niveau encore élevé d’exportations des marques Premium, notamment allemandes, vers les pays émergents, Chine en tête, n’a pu compenser cette baisse moyenne de production en Europe. Alors que les tensions autour des dettes souveraines se sont apaisées, les mesures d’austérité engagées dans les pays européens impactent négativement les perspectives de croissance du marché automobile. De plus, la situation économique encore préoccupante en Italie pourrait tirer le marché vers le bas, à un niveau inférieur à 12 millions d’unités. A l’inverse, en cas d’évolution économique favorable, certains pays, comme l’Espagne, pourraient connaître un rebond et donc impacter positivement les ventes automobiles européennes.
Même la demande allemande affiche quelques signes de faiblesse (-2,9%) alors que les ventes britanniques signent une hausse (+5,3%). Le niveau encore élevé d’exportations des marques Premium, notamment allemandes, vers les pays émergents, Chine en tête, n’a pu compenser cette baisse moyenne de production en Europe. Alors que les tensions autour des dettes souveraines se sont apaisées, les mesures d’austérité engagées dans les pays européens impactent négativement les perspectives de croissance du marché automobile. De plus, la situation économique encore préoccupante en Italie pourrait tirer le marché vers le bas, à un niveau inférieur à 12 millions d’unités. A l’inverse, en cas d’évolution économique favorable, certains pays, comme l’Espagne, pourraient connaître un rebond et donc impacter positivement les ventes automobiles européennes.
De fortes disparités entre les constructeurs
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La prudence reste de mise et la situation est différente selon les pays. Malgré le contexte de crise, certains constructeurs parviennent à stabiliser leur production voire à la faire croître entre 2011 et 2012, comme Volkswagen (+0,5%), Daimler (+1,3%) ou BMW (+3%). Ils profitent de fortes positions géographiques dans les pays du nord de l’Europe, pays les plus solides sur la période, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni, ainsi que d’une offre Premium satisfaisant non seulement la demande européenne mais aussi la demande chinoise, accroissant ainsi la production destinée à l’export. En effet, le marché automobile international ne se porte pas si mal que cela.
Par rapport aux dernières années, les marques françaises ont perdu près de 4 points de parts de marché, face à leurs concurrentes étrangères sur l'ensemble de l'année : alors qu’elles enregistraient 60% de part de marché en 2000, puis près de 56% en 2008, les marques françaises sont passées à 52% en 2012. Josselin Chabert, analyste automobile pour PwC Autofacts commente : i["Le marché français est très concurrentiel. Les constructeurs français ont souffert de la situation de leurs gammes vieillissantes. La sortie de nouveaux modèles phares comme la Renault Clio IV ou la Peugeot 208 est un début de réponse. L’appétence pour les produits Premium est indéniable, mais elle est aussi directement liée à la qualité perçue des produits et au service client associé. Le client veut être pris au sérieux".]
Par rapport aux dernières années, les marques françaises ont perdu près de 4 points de parts de marché, face à leurs concurrentes étrangères sur l'ensemble de l'année : alors qu’elles enregistraient 60% de part de marché en 2000, puis près de 56% en 2008, les marques françaises sont passées à 52% en 2012. Josselin Chabert, analyste automobile pour PwC Autofacts commente : i["Le marché français est très concurrentiel. Les constructeurs français ont souffert de la situation de leurs gammes vieillissantes. La sortie de nouveaux modèles phares comme la Renault Clio IV ou la Peugeot 208 est un début de réponse. L’appétence pour les produits Premium est indéniable, mais elle est aussi directement liée à la qualité perçue des produits et au service client associé. Le client veut être pris au sérieux".]
La production française a chuté de 14 % !
D’après les estimations de PwC Autofacts, la production française a baissé en 2012 de 14%, à 1,9 millions d’unités, à cause notamment de la très forte dépendance de la production française au marché européen en berne et à cause de l’absence de débouchés hors Europe permettant l’exportation. Quant aux immatriculations de décembre, elles ont chuté de 14,5% par rapport à 2011 selon les données du CCFA, soit 160 426 unités de moins. Cela représente une baisse totale des ventes de véhicules particuliers de 13,9% par rapport à 2011, à 1,9 millions d’unités. Ceci s’explique notamment par une baisse de 20% des ventes aux particuliers, attribuable en partie aux primes à la casse octroyées de fin 2008 à fin 2010 qui avaient conduit à une anticipation des actes d’achats.
Autrefois caractérisé par ses produits « milieu de gamme », le marché français s’étire vers les extrêmes comme le low-cost ou les produits Premium. Ces catégories concurrencent de plus en plus les marques généralistes sur les versions haut de gamme de leur cœur de marché, comme le segment C. A l’image du marché européen, la baisse des ventes de véhicules particuliers enregistrée en décembre sur le marché français est susceptible de donner le ton pour l’année 2013. Les mesures du gouvernement français sont actuellement sous surveillance à la fois par les entreprises et les particuliers qui attendent d’avoir une plus grande visibilité pour l'avenir, notamment en termes d'évolution de la fiscalité. Dans ce cadre, PwC Autofacts prévoit une stagnation de la demande en 2013, avec un atterrissage autour de 1,89 millions d’unités.
Autrefois caractérisé par ses produits « milieu de gamme », le marché français s’étire vers les extrêmes comme le low-cost ou les produits Premium. Ces catégories concurrencent de plus en plus les marques généralistes sur les versions haut de gamme de leur cœur de marché, comme le segment C. A l’image du marché européen, la baisse des ventes de véhicules particuliers enregistrée en décembre sur le marché français est susceptible de donner le ton pour l’année 2013. Les mesures du gouvernement français sont actuellement sous surveillance à la fois par les entreprises et les particuliers qui attendent d’avoir une plus grande visibilité pour l'avenir, notamment en termes d'évolution de la fiscalité. Dans ce cadre, PwC Autofacts prévoit une stagnation de la demande en 2013, avec un atterrissage autour de 1,89 millions d’unités.