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Selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les immatriculations de voitures particulières se sont établies en janvier à 149 385 unités en France, soit un recul de 3,5 % par rapport à l’an passé. Et les constructeurs français sont les plus durement touchés : les ventes de PSA Peugeot Citroën ont baissé de 11 % tandis que celles du groupe Renault ont littéralement plongé de 21 %. En revanche, les constructeurs étrangers tirent leurs épingles du jeu avec une hausse de 0,3 % de leurs ventes, un bon résultat en cette période de crise.
Autant dire que le plan d’aide du gouvernement arrive à point nommé pour les constructeurs automobiles français. Hier, Nicolas Sarkozy annonçait le déblocage d’un prêt de 6,5 milliards d’euros à l’intention des constructeurs et le doublement de la ligne de refinancement de leurs filiales de crédit à hauteur de 1,3 milliard d’euros. Renault et Peugeot devraient se répartir équitablement cette somme consentie à un taux de 6 % sur 5 ans. Patrick Pélata, directeur général délégué de Renault, a précisé que ce taux était susceptible d’être relevé si les résultats de son entreprise et ceux de PSA s’amélioraient au cours des prochains exercices, sans donner davantage de détails.
En échange, ces derniers doivent s’engager à ne pas lancer de plan social en 2009 et à ne pas fermer d’usines pendant la durée du prêt. Renault a également annoncé que les « bonus » au sein de son groupe seraient supprimés au titre de l’exercice 2008. Autre exigence, les sommes allouées devront contribuer au financement des grands programmes de développement de véhicules propres, respectant les futures normes EURO 6 et permettant de réduire les émissions de CO2.
Malgré ces contraintes, les dirigeants de PSA, Renault, Valeo, Plastic Omnium et des représentants des professionnels du secteur ont déjà signé des protocoles relatifs à cette aide au terme d’une réunion au palais l’Elysée. Quant à Volvo, géant suédois des poids lourds, il a annonçait qu’il n’avait pas l’intention d’accepter le prêt de 500 millions d’euros proposé par le gouvernement français pour sa filiale Renault Trucks, estimant que les contraintes étaient trop exigeantes.
Le plan d’aide publique a été moins bien accueilli par les constructeurs étrangers qui accusent le gouvernement de faire du protectionnisme en favorisant l’industrie française. La Commission européenne surveille également de trait près ce nouveau plan. « S’il y a une condition supplémentaire telle qu’une obligation de garder une unité de production en France, cela rendrait ces aides illégales. La Commission n’autorisera pas des aides qui auraient tendance à miner le marché unique, le marché unique est source de prospérité et d’emplois en Europe » prévient Jonathan Todd, le porte parole chargée de la concurrence.
La Commission a annoncé qu’elle écrirait aux autorités françaises afin de demander tous les détails sur ce plan de soutien. Mais, pour le gouvernement, il ne s’agit « ni d’un don ni d’une subvention, c’est bien un prêt assorti d’un taux d’intérêt de 6 % », a expliqué Nicolas Sarkozy lors du point de presse. Pas sur que cela suffise à convaincre les autorités européennes.
Autant dire que le plan d’aide du gouvernement arrive à point nommé pour les constructeurs automobiles français. Hier, Nicolas Sarkozy annonçait le déblocage d’un prêt de 6,5 milliards d’euros à l’intention des constructeurs et le doublement de la ligne de refinancement de leurs filiales de crédit à hauteur de 1,3 milliard d’euros. Renault et Peugeot devraient se répartir équitablement cette somme consentie à un taux de 6 % sur 5 ans. Patrick Pélata, directeur général délégué de Renault, a précisé que ce taux était susceptible d’être relevé si les résultats de son entreprise et ceux de PSA s’amélioraient au cours des prochains exercices, sans donner davantage de détails.
En échange, ces derniers doivent s’engager à ne pas lancer de plan social en 2009 et à ne pas fermer d’usines pendant la durée du prêt. Renault a également annoncé que les « bonus » au sein de son groupe seraient supprimés au titre de l’exercice 2008. Autre exigence, les sommes allouées devront contribuer au financement des grands programmes de développement de véhicules propres, respectant les futures normes EURO 6 et permettant de réduire les émissions de CO2.
Malgré ces contraintes, les dirigeants de PSA, Renault, Valeo, Plastic Omnium et des représentants des professionnels du secteur ont déjà signé des protocoles relatifs à cette aide au terme d’une réunion au palais l’Elysée. Quant à Volvo, géant suédois des poids lourds, il a annonçait qu’il n’avait pas l’intention d’accepter le prêt de 500 millions d’euros proposé par le gouvernement français pour sa filiale Renault Trucks, estimant que les contraintes étaient trop exigeantes.
Le plan d’aide publique a été moins bien accueilli par les constructeurs étrangers qui accusent le gouvernement de faire du protectionnisme en favorisant l’industrie française. La Commission européenne surveille également de trait près ce nouveau plan. « S’il y a une condition supplémentaire telle qu’une obligation de garder une unité de production en France, cela rendrait ces aides illégales. La Commission n’autorisera pas des aides qui auraient tendance à miner le marché unique, le marché unique est source de prospérité et d’emplois en Europe » prévient Jonathan Todd, le porte parole chargée de la concurrence.
La Commission a annoncé qu’elle écrirait aux autorités françaises afin de demander tous les détails sur ce plan de soutien. Mais, pour le gouvernement, il ne s’agit « ni d’un don ni d’une subvention, c’est bien un prêt assorti d’un taux d’intérêt de 6 % », a expliqué Nicolas Sarkozy lors du point de presse. Pas sur que cela suffise à convaincre les autorités européennes.