Arrivés sur les "marchés" en 2009, les bitcoins en circulation devraient atteindre en 2033 le seuil maximal de 21 millions d'unités distribuées. Un seuil fixé dès l'origine par les concepteurs du projet. Techniquement, l'association Bitcoin France les présente comme "un système de paiement électronique expérimental basé sur un réseau décentralisé de pair à pair (P2P) sans aucune autorité centrale". Mais ils sont plus généralement présentés comme un mode alternatif de paiement sécurisé sur Internet. Un système entièrement autonome et transparent en terme d'émission et de contrôle : une aubaine en cette période de méfiance quant aux marchés financiers.
Un mode de paiement qui se répand
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Sur les bases de l'auto-régulation, les avantages de l'usage de cette monnaie virtuelle sont multiples et conformes aux valeurs partagées par les communautés technophiles : des transferts simplifiés sur Internet sans aucun tiers de confiance ; aucun contrôle des transactions par une autorité ou un tiers ; une gratuité totale des transactions et autres opérations ; un logiciel de fonctionnement totalement gratuit avec un code source ouvert ; une protection contre l'instabilité des monnaies traditionnelles.
Depuis peu, de grandes marques et de grands acteurs du secteur de l'Internet embrayent sur la tendance de ce mode de paiement. En avril dernier, la marque de grande distribution Monoprix annonçait via son directeur e-commerce son intention d'accepter dans les mois qui viennent ses premiers Bitcoins. D'autres acteurs comme Wordpress (hébergeur de blog), Overstock.com (commerce électronique) ou Virgin Galactic (organisateur de grands voyages) acceptent le paiement en Bitcoins. Plus contestés sur le web, les fameux brokers d'options binaires, comme Anyoption (annoncé dans un test de la plateforme d'offres de trading), acceptent de spéculer en Bitcoins.
Depuis peu, de grandes marques et de grands acteurs du secteur de l'Internet embrayent sur la tendance de ce mode de paiement. En avril dernier, la marque de grande distribution Monoprix annonçait via son directeur e-commerce son intention d'accepter dans les mois qui viennent ses premiers Bitcoins. D'autres acteurs comme Wordpress (hébergeur de blog), Overstock.com (commerce électronique) ou Virgin Galactic (organisateur de grands voyages) acceptent le paiement en Bitcoins. Plus contestés sur le web, les fameux brokers d'options binaires, comme Anyoption (annoncé dans un test de la plateforme d'offres de trading), acceptent de spéculer en Bitcoins.
Une monnaie encore contestée
Cependant, l'usage de cette monnaie virtuelle reste discuté et largement remis en cause par les Etats et organismes financiers. Elle est souvent présentée comme une aubaine pour des personnalités peu scrupuleuses dans des opérations de blanchiments d'argent et d'évasion fiscale. Alors, monnaie de singe ou monnaie d'avenir ? Seule la multiplication des échanges entre internautes et l'adoption du moyen de paiement par un plus grand nombre de plate-forme nous permettront de nous convaincre de sa valeur réelle.