"J'ai reproché à la gauche de se réjouir des échecs de Sarkozy et je suis épouvanté de voir que la droite c'est pareil. On annonce 500 000 chômeurs de plus et les mecs sablent le champagne. C'est pas le président, c'est le pays qui est dans la merde. Alors, je suis prêt à apporter ma contribution pour que le pays aille de mieux en mieux. A qui que ce soit, à Moscovici ou au ministre de la ville que j'aime beaucoup.
285 millions d'euros d'indemnités
(...) En 1986, à la demande de François Mitterrand, j’ai animé une émission de télé pour insuffler l'esprit d'entreprendre aux jeunes. Le président de la République a compris que les chefs d'entreprise sont le vrai moteur de l'économie. Pour un chef d'entreprise, la confiance, c'est 50 % de son succès. Les patrons français doivent retrouver l'ambition de se battre sur les marchés étrangers en améliorant leur compétitivité et en sortant des produits innovants", a déclaré Bernard Tapis dans une interview accordée au Parisien.
Au lendemain des annonces de François Hollande destinées à séduire les entrepreneurs, Bernard Tapie, l'ancien repreneur d'entreprises en difficulté, ancien ministre de François Mitterrand et désormais patron de presse, en a profité pour faire parler de lui. Une information judiciaire contre X a été ouverte à Paris en septembre 2012 sur la décision de Bercy de recourir à un arbitrage dans le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais sur la vente litigieuse d'Adidas par la banque en 1993. L'arbitrage avait été rendu en faveur de Bernard Tapie. Le tribunal arbitral, instance privée, avait condamné en juillet 2008 le Consortium de réalisation, gérant le passif du Crédit lyonnais, à verser à l'homme d'affaires 285 millions d'euros d'indemnités, dont 45 millions à titre de préjudice moral. Allié à la famille Hersant, Bernard Tapie a mis la main, il y a quatre mois, sur les titres restants du Groupe Hersant Médias, dont La Provence et Nice Matin. Avec ce rachat, Bernard Tapie, grand spécialiste de la reprise des affaires en difficultés, signe un retour aux affaires qui n'est pas vu par tous d'un bon œil, d'autant qu'il est perçu par certains comme un premier pas dans la course à la mairie de Marseille.
Au lendemain des annonces de François Hollande destinées à séduire les entrepreneurs, Bernard Tapie, l'ancien repreneur d'entreprises en difficulté, ancien ministre de François Mitterrand et désormais patron de presse, en a profité pour faire parler de lui. Une information judiciaire contre X a été ouverte à Paris en septembre 2012 sur la décision de Bercy de recourir à un arbitrage dans le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais sur la vente litigieuse d'Adidas par la banque en 1993. L'arbitrage avait été rendu en faveur de Bernard Tapie. Le tribunal arbitral, instance privée, avait condamné en juillet 2008 le Consortium de réalisation, gérant le passif du Crédit lyonnais, à verser à l'homme d'affaires 285 millions d'euros d'indemnités, dont 45 millions à titre de préjudice moral. Allié à la famille Hersant, Bernard Tapie a mis la main, il y a quatre mois, sur les titres restants du Groupe Hersant Médias, dont La Provence et Nice Matin. Avec ce rachat, Bernard Tapie, grand spécialiste de la reprise des affaires en difficultés, signe un retour aux affaires qui n'est pas vu par tous d'un bon œil, d'autant qu'il est perçu par certains comme un premier pas dans la course à la mairie de Marseille.