Autres articles
-
Les 5 innovations marketing qui vont révolutionner le secteur du retail
-
Marché de l’immobilier en berne : comment réagissent les professionnels du secteur ?
-
Les géants du cloud tiennent les entreprises en otage
-
L’impact de l’IA dans le secteur des Datacenters
-
Quels impacts ont les données du secteur informatique sur le climat ?
Sergio Marchionne l’avait prédit. Le secteur automobile sera contraint de se contracter. Face à la crise, le modèle économique des constructeurs est entièrement à repenser. Désormais, il faut voir les choses en grand pour être rentable. Pour certains, les constructeurs automobiles devront produire, au minimum 2 milliards de voitures pour pouvoir s’imposer.
Dans un tel contexte, les annonces de concentration continuent de faire la une des journaux. Le dernier en date ? Une histoire de flirt entre PSA Peugeot Citroën et Mitsubishi Motors, un constructeur japonais. Mais depuis le début de la semaine, les choses s’accélèrent. La maison mère de Peugeot et Citroën vient d’officialiser les discussions entre le groupe.
Il faut dire que Mitsubishi a des raisons de s’inquiéter. Sa dernière relation avec Daimler jusqu’en 2004 ne sait pas très bien finie. Le constructeur japonais ne s’en est pas encore remis. Mais la crise le contraint à accélérer le mouvement.
Entre le numéro deux européen et le septième constructeur japonais, les enjeux sont de taille. Car tous deux sont en perte de vitesse. Au niveau mondial, le constructeur français n’est pas au meilleur de sa forme. Il réalise 66 % de son chiffre d’affaires en Europe. Quant à Mitsubishi, il n’arrive pas à s’implanter sur le vieux continent. Du coup, il espère profiter des atouts de l’autre pour développer son réseau de distribution et sa force de frappe.
Pour cela, ils ont indiqué examiner l’élargissement de leurs relations existantes en vue d'un partenariat stratégique. PSA devrait prendre une participation importante dans le groupe de Tokyo. Mais un problème subsiste. La valorisation de Mitsubishi reste élevée, contrairement à celle de PSA. Sa capitalisation boursière de 5,73 milliards d'euros plus sa dette nette donne une valeur d'entreprise de 7,3 milliards.
Selon certaines sources, cette participation pourrait être majoritaire. En matière de financement, Peugeot devra donc se montrer imaginatif pour monter sa dote. Peugeot serait prêt à mettre en place une augmentation de capital de 1,5 milliard à 2,2 milliards d'euros.
Comme dans le cas de Fiat- Chrysler, l'effet de taille reste un argument majeur. Le groupe français produit actuellement 3 millions de véhicules. Avec l’acquisition des 760 000 véhicules fabriqués par Mitsubishi, le groupe français passerait du 9e au 7e rang mondial. Pour les deux constructeurs ce mariage forcé ressemble fortement à un quitte ou double. Espérons que cela ne se termine pas par un divorce.
Dans un tel contexte, les annonces de concentration continuent de faire la une des journaux. Le dernier en date ? Une histoire de flirt entre PSA Peugeot Citroën et Mitsubishi Motors, un constructeur japonais. Mais depuis le début de la semaine, les choses s’accélèrent. La maison mère de Peugeot et Citroën vient d’officialiser les discussions entre le groupe.
Il faut dire que Mitsubishi a des raisons de s’inquiéter. Sa dernière relation avec Daimler jusqu’en 2004 ne sait pas très bien finie. Le constructeur japonais ne s’en est pas encore remis. Mais la crise le contraint à accélérer le mouvement.
Entre le numéro deux européen et le septième constructeur japonais, les enjeux sont de taille. Car tous deux sont en perte de vitesse. Au niveau mondial, le constructeur français n’est pas au meilleur de sa forme. Il réalise 66 % de son chiffre d’affaires en Europe. Quant à Mitsubishi, il n’arrive pas à s’implanter sur le vieux continent. Du coup, il espère profiter des atouts de l’autre pour développer son réseau de distribution et sa force de frappe.
Pour cela, ils ont indiqué examiner l’élargissement de leurs relations existantes en vue d'un partenariat stratégique. PSA devrait prendre une participation importante dans le groupe de Tokyo. Mais un problème subsiste. La valorisation de Mitsubishi reste élevée, contrairement à celle de PSA. Sa capitalisation boursière de 5,73 milliards d'euros plus sa dette nette donne une valeur d'entreprise de 7,3 milliards.
Selon certaines sources, cette participation pourrait être majoritaire. En matière de financement, Peugeot devra donc se montrer imaginatif pour monter sa dote. Peugeot serait prêt à mettre en place une augmentation de capital de 1,5 milliard à 2,2 milliards d'euros.
Comme dans le cas de Fiat- Chrysler, l'effet de taille reste un argument majeur. Le groupe français produit actuellement 3 millions de véhicules. Avec l’acquisition des 760 000 véhicules fabriqués par Mitsubishi, le groupe français passerait du 9e au 7e rang mondial. Pour les deux constructeurs ce mariage forcé ressemble fortement à un quitte ou double. Espérons que cela ne se termine pas par un divorce.