Les déficits de la France pour 2009 et 2010 sont attendus largement au-dessus des 3 % du PIB autorisés : 5,4 % en 2009 puis 4,4 % en 2010 selon la Commission européenne. De son côté, Bercy ne prévoit « qu’ » un déficit de 4,4 % en 2009.
La France va donc payer chèrement son programme de relance budgétaire d’un total de près de 30 milliards d’euros soit environ 1,3 % du PIB. Mais en réalité, la Commission européenne dit surtout sanctionner « les efforts insuffisants de consolidation fiscale lorsque les conditions économiques étaient plus favorables ». Autre élément en cause, la dette de la France qui, selon les prévisions de la Commission, devrait s’envoler : 67,1 % du PIB en 2008, 72,4 % en 2009 et 76 % en 2010.
Mais, rassurons nous, cette sanction n’est que théorique. En effet, nous ne sommes pas les seuls : l’Espagne et la Grèce sont également de mauvais élèves. Avec la crise, l’Europe a, pour le moment, d’autres chats à fouetter. Interrogé lundi au Parlement européen, Almunia a ainsi indiqué que la Commission ne fixerait pas de délai pour la correction des déficits budgétaires qui dépassent le seuil de 3 %. Autrement dit, l’avertissement est oral. Pourtant, à force de ne pas sanctionner les mauvais élèves, les bons élèves vont finir par se demander quels intérêts ils ont à rester « sages ».
D’autant plus que, même si Bruxelles ne met pas ses menaces à exécution, le retour de bâton arrivera bien assez tôt. Relancer pour le présent, OUI. Mais il ne faut pas pour autant en oublier le futur…
La France va donc payer chèrement son programme de relance budgétaire d’un total de près de 30 milliards d’euros soit environ 1,3 % du PIB. Mais en réalité, la Commission européenne dit surtout sanctionner « les efforts insuffisants de consolidation fiscale lorsque les conditions économiques étaient plus favorables ». Autre élément en cause, la dette de la France qui, selon les prévisions de la Commission, devrait s’envoler : 67,1 % du PIB en 2008, 72,4 % en 2009 et 76 % en 2010.
Mais, rassurons nous, cette sanction n’est que théorique. En effet, nous ne sommes pas les seuls : l’Espagne et la Grèce sont également de mauvais élèves. Avec la crise, l’Europe a, pour le moment, d’autres chats à fouetter. Interrogé lundi au Parlement européen, Almunia a ainsi indiqué que la Commission ne fixerait pas de délai pour la correction des déficits budgétaires qui dépassent le seuil de 3 %. Autrement dit, l’avertissement est oral. Pourtant, à force de ne pas sanctionner les mauvais élèves, les bons élèves vont finir par se demander quels intérêts ils ont à rester « sages ».
D’autant plus que, même si Bruxelles ne met pas ses menaces à exécution, le retour de bâton arrivera bien assez tôt. Relancer pour le présent, OUI. Mais il ne faut pas pour autant en oublier le futur…