"J'ai demandé à l'IGF (inspection générale des finances) et au Conseil général des Mines de conduire à très court terme une mission d'analyse et d'inspection sur la formation et la transparence des prix de la filière pétrolière. Les Français peuvent avoir confiance, nous agirons dans leur intérêt avec comme préoccupation leur pouvoir d'achat.
(…) Nous allons examiner toutes les options à notre disposition et n'excluons aujourd'hui aucune possibilité d'action, notamment un blocage temporaire des prix tel que proposé durant la campagne présidentielle", a déclaré Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances, dans un entretien accordé à Nice Matin.
Des prix inférieurs au pic de février
Actuellement, le litre du diesel est à environ 1,4 euro et le litre d’essence à 1,57 euros. En moyenne, il s’agit du même prix affiché par les stations-services lors de l’arrivée de la gauche au pouvoir. Ces tarifs restent même inférieurs aux pics atteints en février, quand le litre de gazole coûtait 1,458 euro et celui de l'essence sans plomb 95, 1,666 euro.
Pourquoi tant de bruit alors ? C’est que les prix à la pompe en France, après leurs pics de la fin de l'hiver, avaient baissé en mai et juin grâce à la baisse des prix du pétrole brut. Le gouvernement avait alors abandonné l’idée d’un blocage temporaire des prix. Mais maintenant que la hausse des prix pointe de nouveau son nez, le gouvernement ne veut pas laisser passer l’occasion. Aura-t-il le courage de passer à l’acte ?
Pourquoi tant de bruit alors ? C’est que les prix à la pompe en France, après leurs pics de la fin de l'hiver, avaient baissé en mai et juin grâce à la baisse des prix du pétrole brut. Le gouvernement avait alors abandonné l’idée d’un blocage temporaire des prix. Mais maintenant que la hausse des prix pointe de nouveau son nez, le gouvernement ne veut pas laisser passer l’occasion. Aura-t-il le courage de passer à l’acte ?