"C'est un phénomène qui est connu, qui est extrêmement présent, notamment dans le bâtiment, et c'est un phénomène qui est illégal : il est illégal que s'applique sur le sol français un droit du travail qui ne serait pas le droit du travail français. Etre payé en France au smic polonais, c'est illégal. Ces situations-là sont poursuivies, elles sont jugées et condamnées. Les inspecteurs du travail sont sur le terrain. Si des cas comme ceux-là sont connus, c'est bien justement parce que nous avons fait la lumière sur un certain nombre de situations inadmissibles.
300 000 salariés européens low cost
(…) Ce sont des entreprises françaises qui utilisent ce type de main-d'œuvre tout en se plaignant ensuite qu'il y ait de la main-d'œuvre illégale. Chacun doit être cohérent. La question n'est pas de s'aligner sur les salaires les plus faibles du pays le plus faible, mais que nous soyons comparables au plus fort, par exemple à l'Allemagne", a déclaré Michel Sapin, le ministre du travail, sur France 2.
Depuis un décret de 2007, le recours à des entreprises étrangères prestataires de services installées dans d'autres pays de l'Union européenne est légal en France. Mais celles-ci doivent respecter le droit du travail français, en matière notamment de rémunération, ce qui est loin d'être le cas, selon les syndicats. Selon le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France,la France compterait plus de 300 000 salariés européens low cost, employés sous contrat avec des entreprises de leur pays d'origine mais qui ne respectent pas toujours le salaire minimum. Les chiffres officiels eux sont plus nuancés. En 2010, il y en avait 110 000, soit trois fois plus qu'en 2006. Aux ressortissants d'Europe de l'Est, se sont ajoutés ces deux dernières années des Espagnols et des Portugais fuyant la crise dans leurs pays.
Depuis un décret de 2007, le recours à des entreprises étrangères prestataires de services installées dans d'autres pays de l'Union européenne est légal en France. Mais celles-ci doivent respecter le droit du travail français, en matière notamment de rémunération, ce qui est loin d'être le cas, selon les syndicats. Selon le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France,la France compterait plus de 300 000 salariés européens low cost, employés sous contrat avec des entreprises de leur pays d'origine mais qui ne respectent pas toujours le salaire minimum. Les chiffres officiels eux sont plus nuancés. En 2010, il y en avait 110 000, soit trois fois plus qu'en 2006. Aux ressortissants d'Europe de l'Est, se sont ajoutés ces deux dernières années des Espagnols et des Portugais fuyant la crise dans leurs pays.