Pour la première fois depuis 2011, les budgets d'augmentation des salaires repartent à la hausse. Tel est le principal enseignement de l'étude Deloitte sur les augmentations salariales en cours de négociation ou de versement. Cette analyse a été réalisée à partir des résultats d’un questionnaire administré à plus d’une centaine d’entreprises en janvier 2018.
Les principaux résultats
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- A fin janvier 2018, plus d’une entreprise sur deux (58 %) a ouvert ses Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), un tiers (29 %) les a finalisées.
- Lors de leurs NAO, 86% des entreprises n’ont pas tenu compte des dernières évolutions fiscales (hausse du taux de 1,7 point de la CSG déductible, CICE, charges patronales).
- Pour la première fois depuis 2011, les organisations prévoient une augmentation de 2 %, toutes populations confondues.
- Les entreprises privilégient une forte individualisation (1,52% en moyenne) des augmentations salariales au détriment des augmentations générales et collectives (0,48% en moyenne).
- Il existe un écart de 0,2 à 0,3 point dans les pratiques d'augmentation entre les grandes et petites organisations pour les populations cadres et cadres supérieurs. Le budget reste similaire pour les non cadres.
Des différentiels sectoriels en baisse
D'année en année, la différence de pratiques des budgets d'augmentation entre les secteurs se réduit, et 2018 n'échappe pas à cette tendance :
- Le secteur financier et l’industrie de la santé ont à nouveau des pratiques d’augmentation légèrement plus dynamiques ;
- Les services et la distribution présentent quant eux des budgets plus faibles. Lors de leurs NAO, 70% des organisations prévoient de mettre en avant des éléments autres que l'augmentation de salaire annuel de base : intéressement, participation, augmentation de primes ou de la participation employeur au régime de santé et prévoyance, réévaluation des tickets restaurant, PERCO, Compte Epargne-Temps, qualité de vie au travail…
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