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Malgré les attentats à répétition, tous les représentants des groupes pétroliers ont fait le déplacement à Bagdad. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Les enchères pétrolières, qui se sont tenues le vendredi et samedi 12 décembre, avait pour objectif dé déterminer la répartition de l’exploitation pétrolière en Irak. Pour l’occasion, la circulation avait été interdite à 1,5 kilomètre à la ronde.
Cette vente aux enchères pétrolières a été un succès. La rémunération versée aux compagnies étrangères pour chaque baril produit sera inférieure à 1,40 dollar alors qu'il se négocie 70 dollars sur les marchés. Autrement dit, le gouvernement irakien pourra se faire une belle marge.
Cette vente aux enchères pétrolières a été un succès. La rémunération versée aux compagnies étrangères pour chaque baril produit sera inférieure à 1,40 dollar alors qu'il se négocie 70 dollars sur les marchés. Autrement dit, le gouvernement irakien pourra se faire une belle marge.
Total revient les mains vides
Côté entreprise, les grands gagnants sont l'anglo-néerlandais Shell et le groupe privé russe Loukoil. Le premier a remporté le champ de Majnoun (12 milliards de barils) en partenariat avec le malaisien Petronas, le second a gagné Qourna Ouest 2 (12,8 milliards de barils) avec le norvégien StatoilHydro. Quant à Total, il revient d’Irak les mains bien vides. De tous les grands groupes occidentaux, l’entreprise française est la seule à ne pas avoir décroché l'exploitation d'un grand gisement.
Total a estimé que ses offres n’étaient pas sérieuses. A ces prix, le géant pétrolier français estime qu’il n’est pas possible d’investir massivement pour créer une relation à long terme. Pourtant, les concurrents de Total n’ont pas eu le même état d’âme. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Les gisements qui étaient mis aux enchères renferment environ un tiers des réserves irakiennes.
Selon des experts, les réserves de l'Irak, qui s’élèvent à 115 milliards de barils, sont sans doute sous-estimées, puisqu'elles s'appuient sur des campagnes d'exploration datant des années 1970. En réalité, elles pourraient être sensiblement supérieures à celles de l'Iran (134 milliards de barils). La production irakienne devrait passer de 2,5 à plus de 10 millions de barils par jour d'ici à 2020.
Malgré l’importance des stocks, l'arrivée des nouveaux barils irakiens ne devrait pas changer la donne pétrolière mondiale. En effet, bien qu’ils soient moins coûteux car plus facilement exploitables, l’instabilité du pays pèse sur le développement de l’industrie pétrolière. Mais que l’on se rassure. L’argent récolté par le pétrole devrait permettre au gouvernement irakien d’acheter beaucoup d’armes pour sécuriser les zones où transit le pétrole.
Total a estimé que ses offres n’étaient pas sérieuses. A ces prix, le géant pétrolier français estime qu’il n’est pas possible d’investir massivement pour créer une relation à long terme. Pourtant, les concurrents de Total n’ont pas eu le même état d’âme. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Les gisements qui étaient mis aux enchères renferment environ un tiers des réserves irakiennes.
Selon des experts, les réserves de l'Irak, qui s’élèvent à 115 milliards de barils, sont sans doute sous-estimées, puisqu'elles s'appuient sur des campagnes d'exploration datant des années 1970. En réalité, elles pourraient être sensiblement supérieures à celles de l'Iran (134 milliards de barils). La production irakienne devrait passer de 2,5 à plus de 10 millions de barils par jour d'ici à 2020.
Malgré l’importance des stocks, l'arrivée des nouveaux barils irakiens ne devrait pas changer la donne pétrolière mondiale. En effet, bien qu’ils soient moins coûteux car plus facilement exploitables, l’instabilité du pays pèse sur le développement de l’industrie pétrolière. Mais que l’on se rassure. L’argent récolté par le pétrole devrait permettre au gouvernement irakien d’acheter beaucoup d’armes pour sécuriser les zones où transit le pétrole.