Réalisée en septembre 2011 pour le compte de l’Observatoire des Métiers et de l’Emploi (OME) par le Cabinet Amnyos consultants, l’étude "L’intérim au féminin" a pour objectif d’identifier les spécificités des femmes intérimaires. Si l’intérim reste encore un milieu largement masculin (71 %), il est intéressant d’observer que le taux de représentation des femmes dans l’intérim est en constante progression : depuis 1995, il a augmenté de 4 points. Il est aujourd’hui de 29 %.
Une solution pour se réinsérer sur le marché de l’emploi
A noter que les femmes représentent la moitié de la population active et que leur taux d’activité augmente de façon régulière. C’est entre 25 et 49 ans, soit au pic du poids de la charge familiale pour les femmes, que leur taux d’activité est le plus important. Près de la moitié des femmes, comme des hommes intérimaires, a moins de 30 ans.
L’ensemble des femmes interviewées estime ainsi à 84 % que leur passage en intérim a contribué à la diversification de leurs parcours et à l’acquisition de nouvelles compétences. 56 % femmes disposaient en revanche d’une expérience professionnelle avant leur entrée en intérim. Elles ont en moyenne travaillé pour plus de 4 employeurs, et la plupart d’entre elles souligne que leur expérience les a poussées à exercer des métiers très différents. 80 % d’entre elles estiment que cette diversité constitue un atout indéniable sur le marché du travail.
L’intérim apparait pour ces femmes, dont le parcours est souvent rythmé par la maternité, comme une solution pour se réinsérer sur le marché de l’emploi ou renforcer son parcours professionnel, en alliant souplesse et flexibilité.
L’ensemble des femmes interviewées estime ainsi à 84 % que leur passage en intérim a contribué à la diversification de leurs parcours et à l’acquisition de nouvelles compétences. 56 % femmes disposaient en revanche d’une expérience professionnelle avant leur entrée en intérim. Elles ont en moyenne travaillé pour plus de 4 employeurs, et la plupart d’entre elles souligne que leur expérience les a poussées à exercer des métiers très différents. 80 % d’entre elles estiment que cette diversité constitue un atout indéniable sur le marché du travail.
L’intérim apparait pour ces femmes, dont le parcours est souvent rythmé par la maternité, comme une solution pour se réinsérer sur le marché de l’emploi ou renforcer son parcours professionnel, en alliant souplesse et flexibilité.
Voici une infographie, réalisée par Prisme, qui présente les principaux résultats de l’étude :
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Une bonne opinion de l’intérim
Les femmes intérimaires ont très majoritairement une bonne perception de l’intérim : elles sont près de 93 % à en avoir une bonne opinion, soit un taux légèrement supérieur à celui des hommes intérimaires (90,6 %). De même, 78 % des femmes intérimaires font état de leur volonté de continuer à travailler en intérim dans l’avenir. L’intérim apparait en outre pour la moitié d’entre elles une solution durable.
Dans l’industrie, les femmes occupent pour l’essentiel des postes d’ouvrières, de manutentionnaires, et de préparatrices de commandes mais également des emplois relevant de la fonction tertiaire (secrétariat, etc.). Dans le secteur des services, elles occupent une large part d’emplois liés à la logistique, mais également des postes de vendeuses ou d’employées dans l’hôtellerie et la restauration. Dans le BTP, elles occupent en majorité des emplois administratifs, de secrétariat ou de comptabilité. L’étude révèle également que les femmes ont un niveau de qualification supérieur à celui des hommes. Elles sont, au moment de leur première inscription dans l’intérim, plus diplômées et plus qualifiées que les hommes, ce qui peut expliquer un moindre besoin en formation que les hommes.
Dans l’industrie, les femmes occupent pour l’essentiel des postes d’ouvrières, de manutentionnaires, et de préparatrices de commandes mais également des emplois relevant de la fonction tertiaire (secrétariat, etc.). Dans le secteur des services, elles occupent une large part d’emplois liés à la logistique, mais également des postes de vendeuses ou d’employées dans l’hôtellerie et la restauration. Dans le BTP, elles occupent en majorité des emplois administratifs, de secrétariat ou de comptabilité. L’étude révèle également que les femmes ont un niveau de qualification supérieur à celui des hommes. Elles sont, au moment de leur première inscription dans l’intérim, plus diplômées et plus qualifiées que les hommes, ce qui peut expliquer un moindre besoin en formation que les hommes.