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Hier, la Banque centrale européenne (BCE) a abaissé d'un quart de point son principal taux directeur pour le porter à 1%. Celui-ci retrouve donc son plus faible niveau historique, le seuil de 1%. En vigueur pour la première fois à compter du mois de mai 2009, celui-ci avait été abandonné en avril 2011 dans l'espoir d'une amélioration de la situation. La BCE avait une première fois remonté ses taux le 7 avril, puis le 7 juillet, ramenant ainsi le taux de refinancement à 1,5%. En seulement un mois à la tête de la BCE, Mario Draghi aura donc réduit à néant les deux hausses décidées sous la présidence de Jean-Claude Trichet.
En abaissant ce taux de refinancement, la BCE souhaite consolider les banques. D’ailleurs, l’institution a également annoncé qu’elle allait lancé deux opérations de prêt sur 36 mois en faveur des banques, à taux fixe et montant illimité, pour améliorer leur accès aux liquidités.Malheureusement, ces deux annonces n’ont pas eu un grand effet sur les agences de notations puisque ces dernières ont abaissé, ce matin, les notes de nombreux établissements bancaires européens dont la Société générale et la BNP Paribas.
En abaissant ce taux de refinancement, la BCE souhaite consolider les banques. D’ailleurs, l’institution a également annoncé qu’elle allait lancé deux opérations de prêt sur 36 mois en faveur des banques, à taux fixe et montant illimité, pour améliorer leur accès aux liquidités.Malheureusement, ces deux annonces n’ont pas eu un grand effet sur les agences de notations puisque ces dernières ont abaissé, ce matin, les notes de nombreux établissements bancaires européens dont la Société générale et la BNP Paribas.
Récession en 2012 ?
Pire encore, selon les nouvelles projections de la BCE, l'activité économique au sein de la zone euro pourrait se contracter en 2012. La fourchette de prévisions est comprise entre - 0,4 % et 1%, contre des projections allant de 0,4% à 2,2% il y a seulement trois mois. En 2011, les prévisions de croissance pour 2011 ont aussi été revues en baisse, dans une fourchette de 1,5% à 1,7% contre 1,4% à 1,8% précédemment.
Malgré cette situation catastrophique, Mario Draghi a exclu la possibilité d'intervenir davantage sur le marché de la dette publique comme le réclament certains États, notamment la France, soulignant une nouvelle fois que les achats qu'effectue déjà la BCE sont "limités" et "temporaires".
Malgré cette situation catastrophique, Mario Draghi a exclu la possibilité d'intervenir davantage sur le marché de la dette publique comme le réclament certains États, notamment la France, soulignant une nouvelle fois que les achats qu'effectue déjà la BCE sont "limités" et "temporaires".