"Puisque vendre sa boîte équivaut à du salaire, les entrepreneurs vont passer aux 35 heures et toucher le chômage !", se moquait Marc Simoncini sur Twitter. "Le sentiment dominant est que la France est un pays anti-entrepreneurs". Le fondateur de Meetic et dirigeant du fonds d'investissement Jaïna Capital s'était également fait récemment remarquer en déclarant dans une interview payer 2 000 euros d'impôt par jour, soit 730 000 euros par an.
Un milliard d’euros en 2013
Avec la taxation des plus-values selon le même barème que l'impôt sur le revenu, les entrepreneurs estiment être lourdement taxés deux fois : d'abord en acquittant l'impôt sur les sociétés, puis en étant fiscalisés lors de la cession. Selon eux, cela revient à traiter de la même manière le risque entrepreneurial et le risque salarial. Pour faire entendre, ils ont créé une page Facebook au nom évocateur "We are pigeons".
Selon la réforme, les plus-values de cession, actuellement taxées à 19 %, seront soumises au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Les dirigeants de PME partant à la retraite ou réinvestissant une part substantielle de leur gain dans une entreprise (au moins 80 % dans les trois ans qui suivent) restent exonérés. Environ 75 000 contribuables sont concernés et verront leur impôt augmenter de 14 000 euros en moyenne. Les recettes supplémentaires attendues sont estimées à un milliard d'euros à partir de 2013.
Selon la réforme, les plus-values de cession, actuellement taxées à 19 %, seront soumises au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Les dirigeants de PME partant à la retraite ou réinvestissant une part substantielle de leur gain dans une entreprise (au moins 80 % dans les trois ans qui suivent) restent exonérés. Environ 75 000 contribuables sont concernés et verront leur impôt augmenter de 14 000 euros en moyenne. Les recettes supplémentaires attendues sont estimées à un milliard d'euros à partir de 2013.