Note : 4/5 Vivement conseillé
Depuis quelques semaines, les rayons « Économie » de nos librairies se remplissent, crise économique oblige. Tous tentent de nous en expliquer le pourquoi et le comment. Et à ce petit jeu-là, le meilleur est celui de Jacques Attali, La crise, et après ?.
Dans les premiers chapitres, l’auteur prend le temps de poser les bases. CDO, LBO, monoline... Tous ces mots barbares n’auront plus de secret pour vous. Les explications ne sont pas révolutionnaires : pour ceux qui connaissent déjà, ils ne découvriront rien de nouveau. Néanmoins, elles ont le mérite d’être claires et précises.
Mais finalement, le vrai intérêt du livre réside dans les derniers chapitres. Car, après s’être attaqué aux causes, Jacques Attali s’attaque aux conséquences : surendettement des Etats, confiance des consommateurs et des entrepreneurs au plus bas, marchés financiers aux abois… La vraie question est alors : comment faire pour sortir de la crise et pour qu’elle ne se reproduise pas ?
Les solutions que l’auteur apporte peuvent paraître surprenantes. Ainsi, pour Jacques Attali, qui dit marché mondial, dit gouvernance internationale. Nous en sommes aujourd’hui bien loin. Cela veut-il pour autant dire que le capitalisme est voué à l’échec ?
Autres petits plus du livre, son glossaire et ses schémas qui permettent d’avoir rapidement accès à l’essentiel.
Depuis quelques semaines, les rayons « Économie » de nos librairies se remplissent, crise économique oblige. Tous tentent de nous en expliquer le pourquoi et le comment. Et à ce petit jeu-là, le meilleur est celui de Jacques Attali, La crise, et après ?.
Dans les premiers chapitres, l’auteur prend le temps de poser les bases. CDO, LBO, monoline... Tous ces mots barbares n’auront plus de secret pour vous. Les explications ne sont pas révolutionnaires : pour ceux qui connaissent déjà, ils ne découvriront rien de nouveau. Néanmoins, elles ont le mérite d’être claires et précises.
Mais finalement, le vrai intérêt du livre réside dans les derniers chapitres. Car, après s’être attaqué aux causes, Jacques Attali s’attaque aux conséquences : surendettement des Etats, confiance des consommateurs et des entrepreneurs au plus bas, marchés financiers aux abois… La vraie question est alors : comment faire pour sortir de la crise et pour qu’elle ne se reproduise pas ?
Les solutions que l’auteur apporte peuvent paraître surprenantes. Ainsi, pour Jacques Attali, qui dit marché mondial, dit gouvernance internationale. Nous en sommes aujourd’hui bien loin. Cela veut-il pour autant dire que le capitalisme est voué à l’échec ?
Autres petits plus du livre, son glossaire et ses schémas qui permettent d’avoir rapidement accès à l’essentiel.