"En Grande-Bretagne et aux États-Unis, nous avons connu des époques où les banques avaient des ratios de fonds propres de 20 % - 30% voire davantage et, pour autant, elles assuraient parfaitement leur fonction de financement de l’économie. Ne pas vouloir réguler intelligemment le marché financier est dangereux. (…) C’est hallucinant, nous n’avons retenu aucune leçon. " a déclaré lord Turner, président de la Financial Services Authority (FSA), l’autorité de surveillance des marchés britanniques.
L’ancien vice-président de Merrill Lynch estime que les deux postulats qui ont conduit le monde au bord de la faillite sont toujours d’actualité. Le premier est une croyance erronée dans les "mécanismes autocorrecteurs des marchés". Le deuxième réside dans la pensée que toute innovation financière est utile. Résultat, le monde financier demeure dans "l’aveuglement collectif".
Deux questions majeures restent ouvertes au niveau international. La première est celle du niveau "approprié" de fonds propres bancaires et d’endettement de l’économie. La seconde tient à la taille "optimale" des activités de marché dans une économie. La valeur des dérivés de crédit a été multipliée par 20 depuis 1995, passant de 18.000 à 400.000 milliards de dollars alors que la valeur du PIB mondial a été multipliée par 3. Toutes les activités de trading ont-elles une justification économique ou comportent-elles une part de rente prélevée sur l’économie réelle ?
L’ancien vice-président de Merrill Lynch estime que les deux postulats qui ont conduit le monde au bord de la faillite sont toujours d’actualité. Le premier est une croyance erronée dans les "mécanismes autocorrecteurs des marchés". Le deuxième réside dans la pensée que toute innovation financière est utile. Résultat, le monde financier demeure dans "l’aveuglement collectif".
Deux questions majeures restent ouvertes au niveau international. La première est celle du niveau "approprié" de fonds propres bancaires et d’endettement de l’économie. La seconde tient à la taille "optimale" des activités de marché dans une économie. La valeur des dérivés de crédit a été multipliée par 20 depuis 1995, passant de 18.000 à 400.000 milliards de dollars alors que la valeur du PIB mondial a été multipliée par 3. Toutes les activités de trading ont-elles une justification économique ou comportent-elles une part de rente prélevée sur l’économie réelle ?