Réalisée durant l'été 2014 auprès de compagnies couvrant l'automobile, la santé, la vie, les biens, les accidents du travail, l’étude menée par SAS montre que parmi les sociétés utilisatrices de technologies analytiques, 57 % ont constaté une augmentation de plus de 4 % du taux de fraudes détectées d'une année sur l'autre. Dans le même temps, les compagnies n'utilisant aucune solution ou observant une approche basée sur des règles métier ne sont que 16 % à bénéficier d'une amélioration similaire.
De nombreux disfonctionnement dans la lutte contre la fraude
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Les résultats de l'étude indiquent que si le secteur de l'assurance a constaté un essor rapide de la fraude, il a pris conscience de la nécessité d'y remédier, en investissant dans du personnel dédié et des technologies appropriées. Fait encourageant, la majorité des répondants disposent déjà d'une division chargée des enquêtes (33 %), ou d'une équipe de collaborateurs dédiés issus de différents services (35 %). En outre, 81 % des assureurs interrogés affirment utiliser des technologies de détection automatique, et 49% des solutions de business analytics.
L'étude met également en lumière quelques disfonctionnements dans la lutte contre la fraude. Actuellement, près de 3 assureurs sur 10 (29 %) affirment ne disposer d'aucun salarié en équivalent temps plein (ETP) uniquement chargé de la détection des fraudes ; 18 % affirment n'en avoir qu'un ou deux ; et seuls 11 % en auraient plus de dix. Cela pose question sur l'étendue des ressources disponibles, riches de l'expertise nécessaire à la prévention des fraudes, et sur la capacité de certains assureurs à définir des objectifs clairs en matière de gestion de ce phénomène.
L'étude met également en lumière quelques disfonctionnements dans la lutte contre la fraude. Actuellement, près de 3 assureurs sur 10 (29 %) affirment ne disposer d'aucun salarié en équivalent temps plein (ETP) uniquement chargé de la détection des fraudes ; 18 % affirment n'en avoir qu'un ou deux ; et seuls 11 % en auraient plus de dix. Cela pose question sur l'étendue des ressources disponibles, riches de l'expertise nécessaire à la prévention des fraudes, et sur la capacité de certains assureurs à définir des objectifs clairs en matière de gestion de ce phénomène.
Une perte annuelle de 2,5 milliards d’euros
Autre constat inquiétant, 28 % des répondants indiquent ne pas avoir de métriques précises en matière de fraude au sein de leur organisation. Pire, seuls 21 % des assureurs superviseraient actuellement les niveaux de fraude en temps réel, tandis que 64 % d'entre eux les mesureraient une fois par mois ou tous les trois mois.
En France, les chiffres publiés par l'Agence pour la lutte contre la fraude à l'assurance (ALFA) font état d'une perte annuelle de 2,5 milliards d'euros. Des statistiques publiées en 2013 aux Pays-Bas par le syndicat des assureurs Verbond Van Verzekeraars, montrent que la fraude à l'assurance a progressé de 25 % au cours des cinq dernières années. En outre, l'étude de SAS révèle que moins d'un assureur sur dix (8 % des répondants) aurait amélioré son taux de détection des fraudes de plus de 10 %.
En France, les chiffres publiés par l'Agence pour la lutte contre la fraude à l'assurance (ALFA) font état d'une perte annuelle de 2,5 milliards d'euros. Des statistiques publiées en 2013 aux Pays-Bas par le syndicat des assureurs Verbond Van Verzekeraars, montrent que la fraude à l'assurance a progressé de 25 % au cours des cinq dernières années. En outre, l'étude de SAS révèle que moins d'un assureur sur dix (8 % des répondants) aurait amélioré son taux de détection des fraudes de plus de 10 %.