En retrouvant les niveaux de vente d’avant-crise, les constructeurs automobiles pensaient avoir fait le plus dur. C’était sans compter sur une concurrence accrue qui les pousse à dépenser toujours plus en recherche et développement (R&D). Objectif : être le premier à trouver la voiture du futur. Au total, les constructeurs ont investi pas moins de 181 milliards d’euros en 2016, selon une étude réalisée par le cabinet de conseil AlixPartners.
Un marché très concurrentiel
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Pour le moment, cela ne les empêche pas d’afficher d’excellents résultats. Les constructeurs ont écoulé 14,7 millions de véhicules en 2016, soit une croissance de 6,8 % en seulement un an. Mieux encore, ils sont près d’égaler le niveau de 2008 avant que la crise financière et économique éclate. Ils ont également affiché une marge opérationnelle moyenne de 6,2 %, là aussi en forte progression. « C’est la meilleure performance du marché depuis une décennie », se félicite l'Association des constructeurs européens d'automobiles (Acea) dans un communiqué. Et pour 2017, les premiers signes sont encourageants : au cours du premier semestre, le marché a progressé de 4,7 % en Europe, l’une des zones géographiques les moins porteuses.
Grâce à des plans de restructuration ambitieux, certains constructeurs ont réussi à passer sous la barre symbolique de trente salariés pour 1 000 voitures produites. Quant à la moyenne mondiale, elle s’établit à 45 employés, contre 48 en 2012. Les marques généralistes ont compris qu’il fallait limiter au maximum les coûts fixes tout en produisant plus. Mais cette embellie pourrait être de courte durée. La faute à la hausse exponentielle des dépenses en R&D. En moyenne, elles s’établissaient à 10,1 % du chiffre d’affaires total du secteur, un record. Une tendance qui devrait se poursuivre tant les constructeurs font de la voiture du futur, la priorité. Et pour cause, l’enjeu est de taille. Sortir en premier le modèle qui révolutionnera un marché qui n’a que peu évolué depuis ses origines permettra à l'heureux élu de gagner des parts de marchés sur ces concurrents. Les deux technologies qui concentrent les investissements sont, sans surprise, la voiture électrique et la voiture autonome.
Grâce à des plans de restructuration ambitieux, certains constructeurs ont réussi à passer sous la barre symbolique de trente salariés pour 1 000 voitures produites. Quant à la moyenne mondiale, elle s’établit à 45 employés, contre 48 en 2012. Les marques généralistes ont compris qu’il fallait limiter au maximum les coûts fixes tout en produisant plus. Mais cette embellie pourrait être de courte durée. La faute à la hausse exponentielle des dépenses en R&D. En moyenne, elles s’établissaient à 10,1 % du chiffre d’affaires total du secteur, un record. Une tendance qui devrait se poursuivre tant les constructeurs font de la voiture du futur, la priorité. Et pour cause, l’enjeu est de taille. Sortir en premier le modèle qui révolutionnera un marché qui n’a que peu évolué depuis ses origines permettra à l'heureux élu de gagner des parts de marchés sur ces concurrents. Les deux technologies qui concentrent les investissements sont, sans surprise, la voiture électrique et la voiture autonome.
Les marques françaises bien placées
A ce petit jeu, les marques françaises sont bien placés. La marque DS Automobiles affiche ainsi un positionnement premium porté par l’innovation. Dernière consécration en date, le moteur essence 1.2 l turbo PureTech de DS Automobiles a été nommé « moteur de l’année 2017 ». La concurrence est néanmoins dure. La voiture autonome attise les convoitises avec l’arrivée de nouveaux acteurs comme Google ou Apple. Des alliances sont néanmoins à prévoir car pour le moment, ces mastodontes n’ont pas encore les ressources nécessaires pour produire en masse. Affaire à suivre donc...