"La révision de la croissance est prématurée parce que nous sommes dans une période de turbulences. À l'heure actuelle, nous avons une très faible visibilité sur les perspectives de croissance. Celles-ci ne seront pas les mêmes si le sommet de mercredi échouent ou réussit.
(…) Après le sommet européen, s'il faut réviser la croissance, au vu de la situation de l'Europe, des banques, de la zone euro nous le ferons. Nous aurons le courage de demander des efforts supplémentaires aux Français s'ils sont nécessaires", a déclaré Valérie Pécresse, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, dans une interview accordée à RTL.
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Un second plan de rigueur en préparation
C’est une façon de voir les choses. Néanmoins, il serait plus vrai de dire que le courage reviendra, le cas échéant, aux Français qui devront supporter le poids de ses "efforts supplémentaires". Les propos de Valérie Pécresse font échos à ceux de Jérôme Cahuzac, président socialiste de la commission des finances. Ce dernier remettait en cause "la sincérité" du budget 2012, fondé sur une prévision de croissance à laquelle "plus personne ne croit". Autant dire que vous pouvez préparer vos esprits et vos portefeuilles à un second plan de rigueur...
